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FABRICATION DU FER, DE L'ACIER PUDDLÉ
ET DE L'ACIER' FONDU.
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formation des loupes, on peut en effet reconnaître les parties
encore trop jeunes, les dégager de la masse et leur laisser le temps de s'affiner complètement avant de les retirer du four ; aussi, dans tous les essais qui ont duré assez long-
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temps pour que les puddleurs pussent bien se rendre maîtres de leur travail, le fer obtenu a-t-il toujours présenté une grande homogénéité, et le classement des barres n'a-t-il jamais donné qu'une ou deux catégories de produits. Les essais des fontes de Montluçon et de Fraisans ont bien présenté des irrégularités ; mais on comprend facilement qu'il en ait été ainsi, si l'on réfléchit qu'on n'a puddlé que six charges. des premières, et que, lors du travail des secondes, les proportions du mélange des fontes ont changé si fréquemment qu'on n'a pas fait plus de six charges consécutives identiques. D'un autre côté, le cinglage de la loupe unique tirée du four .Danks exige des :appareils d'une force bien supérieure
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à ceux qui existent actuellement dans les forges, tandis que la charge du four Pernot pouvant être divisée à volonté, il est possible d'utiliser pour le desservir tout l'outillage ancien. M. Jones établit bien que le devis d'une forge ordinaire contenant cinquante fours à puddler se monte à un chiffre à peu près aussi élevé que celui d'une forge Danks devant produire la même quantité de fer avec douze fours rotatifs (*) ; mais si la dépense en frais d'installation est la même quand il s'agit de créer une usine nouvelle, il n'en est plus ainsi quand on veut transformer une usine déjà établie ; il faut en effet dans ce dernier cas ajou-
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(*) Affinage de la fonte par le procédé Danks, par M. Amiot, ingénieur des mines, Annales des mines, t. II, 1872.
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