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REMARQUES SUR LE MINERAI D'ÉTAIN DÉTRITIQUE
DU conNw A LL.
est complètement entourée de granite. Des porphyres feldspathiques et quartzifères traversent le granite et le schiste
niques du dépôt stannifère dans les différents districts, dé-
sous forme de larges dykes, ou se présentent dans le granite en masses isolées. Enfin des roches feldspathiques ou amphiboliques apparaissent quelquefois dans le schiste, et quelquefois y sont interstratifiées.
crire les couches qui les recouvrent, passer en revue les restes organiques qu'elles renferment, et mentionner les hauteurs auxquelles on trouve des détritus stannifères disséminés sur le sol.
Le granite, le schiste, l'elvan et les roches amphibo-
I. La ligne elle partage des eaux du Cornwall
ligues sont traversés tous par des filons, coupés eux-mêmes ainsi que les roches encaissantes par des croiseurs (crossveins). Les filons qui renferment des minerais de cuivre et
présente plusieurs inflexions considérables ; mais, sauf deux portions de peu d'étendue, elle est beaucoup plus voisine de la côte nord que de la côte sud. La vitesse des courants d'eau étant proportionnelle à l'inclinaison de leurs
d'étain courent généralement est quelques degrés nord, et les croiseurs (qui sont rarement productifs aux intersections) sont dirigés nord-sud ou nord-ouest-sud-est. Mais les filons plombifères et argentifères ont d'ordinaire une direction voisine du méridien, et sont croisés par des veines stériles. Filons et croiseurs en général, et bien qu'il y ait plusieurs exceptions, plongent vers le massif granitique le plus voisin. Sur plusieurs points on retrouve la trace d'anciens tra-
vaux qui ont porté sur des dépôts dits d'alluvion. Près d'Alternun, ces dépôts. sont recouverts de masses anguleuses ou arrondies de granite, de quartz et de roches à tourmaline, mêlées d'argile feldspathique ; ils sont formés eux-mêmes d'éléments semblables; le minerai y est en grains arrondis et parfois en cristaux ; ils reposent sur un granite à gros grains. On a quelquefois trouvé des parcelles d'or mêlées au minerai d'étain.
Nous allons maintenant indiquer les diverses relations qui existent entre les dépôts détritiques et la disposition hydrographique du sol du Cornwall, montrer en quoi leurs caractères minéralogiques se l'approchent ou s'écartent de ceux des roches sur lesquelles ils reposent et des autres formations du voisinage, quelles sont les conditions méca-
lits, ceux qui ont la même chute avec un moindre parcours seront d'ordinaire les plus rapides, tandis que ceux qui reçoivent les eaux de bassins plus étendus auront un plus grand volume. Les petits ruisseaux, relativement rapides, qui tombent directement dans le canal de Bristol ont ainsi une puissance de dégradation et de transport plus grande que les cours d'eau plus importants qui se rendent dans la Manche. Les premiers déposent dans leur lit èt sur leurs bords une faible proportion des matières détritiques qu'ils tiennent en suspension, mais quand ils arrivent au niveau de la nier et rencontrent le flot, ils se trouvent arrêtés ;
les matières solides tombent au fond et forment à l'entrée
de chaque estuaire des bancs de sable qui, à Hayle, à Padstow et dans quelques criques intermédiaires moins importantes, font obstacle à la navigation. La Camel, la plus
longue des rivières du nord, ne peut guère être comprise dans cette catégorie ; sa direction n'est ni normale ni parallèle à celle de la ligne de partage, mais elle reçoit un assez grand nombre d'affluents importants qui viennent directement de la chaîne centrale et modifient son caractère. Les courants qui naissent du versant sud, ont en général un cours plus long, et par suite moins rapide, et comme ils reçoivent les eaux de bassins plus étendus, leur volume est relativement plus considérable. Dans les parties plus