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516 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
qu'il s'agit de comparer avec ro, est une quantité qui est toujours inférieure à r et qui' diminue quand augmente. Po
En effet,
AU MOYEN DE L'AIR COMPRIMÉ..
teur, c'est-à-diretrouver par son emploi la faculté de suspendre les compresseurs pendant 0 secondes tout en subvenant pendant ce temps à une dépense de U, mètres cubes par seconde, et sans que la pression p s'abaisse d'une proportion supérieure à
-
pour
PO
2,5 3,5
4 4,5 5
on a
-Pô
0,81094 0,69515 0,61086, 0,54950 0,50119 0,46209 0,42974 0,40256
Ainsi, à n'envisager que les volumes théoriques, la compression directe exige plus d'eau que la compression mécanique., et l'écart augmente avec le degré de compression. Il est vrai que le rendement combiné- du récepteur hydraulique et du compresseur est, selon toute probabilité; inférieur à celui de la compression directe ; néanmoins les chiffres ci-dessus montrent que c'est seulement jusqu'à dernière méthode 2 1/2 atmosphères au plus que cette pourrait mériter la préférence ou même seulement soutenir la comparaison. 8. Au sortir des compresseurs, l'air doit se rendre dans un réservoir dont la destination est de maintenir la pression aussi régulière que possible malgré les variations de la production et de la dépense. Soit LI, la production des compresseurs par seconde. Si l'on veut faire du réservoir un magasin d'air ou accumula-
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]
la capacité du réservoir devra être
1310i. On arrivera par là à des capacités énormes et tout à fait inadmissibles dans la pratique. Tout au plus pourrat-on, en admettant que la besogne de la compression soit répartie entre plusieurs appareils, parer par l'emploi d'un réservoir au chômage temporaire d'une partie des compres-
seurs. Il est bien évident qu'à cet égard. il n'y a rien, de général à dire. Si l'on se propose simplement de compenser les irrégu-
larités de la production et de la dépense telles qu'elles résultent du jeu normal des appareils et sans supposer de chômage, il est facile de fixer pour le réservoir une capacité qu'on ne sera jamais appelé à dépasser. Supposons que la production totale incombe à un com-
presseur unique et soit utilisée dans un moteur unique, qui marche avec le même nombre de tours que le compresseur, et qui, par conséquent (en négligeant les pertes), ait une capacité identique Yo. Le réservoir ne sera alimenté que durant la période de refoulement du compresseur, et
ne cédera de l'air que durant la période d'admission du moteur. La condition la plus défavorable pour la régularité de la pression dans le réservoir sera la coïncidence de la compression et du refoulement d'une part avec l'admission et la détente d'autre part ; car alors il passe alternativement
par une période où il reçoit de l'air sans en livrer et par une période où il en cède sans en. recevoir (séparées par une période intermédiaire où il ne reçoit ni ne perd ou bien
où ii perd autant qu'il reçoit). C'est donc pour cette condition que la capacité A doit être calculée-. Soit Q le poids d'air contenu dans le réservoir à la tem-