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558 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
de 3 à 2, nous paraît très-convenable pour le but que
provient de l'espace mort. On ne peut guère l'apprécier avec exactitude dans le cas de la détente de mode mixte, comme celle que l'on réaliserait dans de petits récepteurs; il faut se borner à l'évaluer pour le cas de la détente à
nous venons de supposer. Si dans la perforation des tunnels, dans laquelle cependant on n'utilise que la pleine pression, on opère avec une pression au moins double de celle-là, c'est parce qu'il
température constante.
s'agit avant tout de frapper des coups de fleuret d'une grande énergie avec un appareil peu encombrant. D'ail-
leurs l'air comprimé présente pour ce genre de travail des avantages si nombreux et si décisifs que la question du rendement se trouve reléguée à l'arrière-plan. Un motif d'une autre nature se joint à celui qui tient au refroidissement, pour se contenter, en ce qui concerne les petits récepteurs, d'une détente très-limitée, et par conséquent d'une faible pression initiale. Le récepteur devra être pourvu, comme une machine à vapeur, d'un appareil de distribution qui pour des raisons déjà énoncées devra être de la plus grande simplicité. On n'en connaît pas de plus simple que le tiroir ordinaire avec lequel on réalise la détente en combinant convenablement l'avance angulaire de l'excentrique avec le recouvrement extérieur. Or on sait que ce moyen ne permet que des amplitudes de détente fort limitées (1. Mais si l'air comprimé doit actionner des récepteurs d'une
certaine importance, admettant soit pour la distribution, soit pour le réchauffement, des dispositions un peu complexes, on pourra réaliser de grandes amplitudes de détente, et par suite on sera beaucoup moins limité quant à la pression initiale. 15. Parmi les pertes de travail qui doivent être ajoutées à la perte par détente incomplète et à la perte par refroidissement dans l'évaluation du rendement, figure celle qui
Nommons V, l'espace parcouru par le piston à pleine pression et V', l'espace total. Ces espaces sont censés réglés par la distribution, de manière à ce que p,VI,= py`,. En raison de l'existence d'un espace mort> le volume final V,
occupé par l'air à la fin de la course n'est pas identique à 11 en résulte que à la fin de V' mais égal à V', (i l'admission le volume occupé par l'air à p, est V' \ -2v,) = V',
= y', (i
V',
(en désignant pour abréger par r le rapport de détente )1'.. P3
Il comprend donc le volume V' c'est-à-dire le vide que .
fait le piston et l'espace mort -T,V, ou 7,,V,r préalablement
rempli d'air à po. Aussi le volume V, d'air à p débité par coup de piston, est-il
V, =
V', (1 +
rjr
P°)
. (1)
P2
Le volume perdu par le fait de l'espace mort est ainsi V' 71 P2P0. A cette perte correspond naturellement une
perte sur le travail à pleine pression qu'on peut attendre du volume V,. En effet, on tire de (17) V,
V',
,
P2
(.) Il sera bon de placer le tiroir de côté et un peu en dessous afin d'évacuer l'eau de condensation par les lumières au moment de l'échappement.
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AU MOYEN DE L'AIR COMPRIMÉ.
o
1 -
P3
p, 1+-fiP3
La fraction ï est toujours assez petite (d'autant plus pe-