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TRAITEMENT DU MINERAI DE FER AU JAPON.
TRAITEMENT DU MINERAI DE FER AU JAPON.
qualité ; il est sonore et solide. La carbonisation a lieu dans des fours, de 4 à 5 mètres cubes de capacité, construits en pierres sèches; elle s'opère en vase demi-clos, si l'on peut s'exprimer ainsi. Les bois employés sont, par ordre d'importance : les matsous (pins et sapins), le sou ghi (cryptomeria japonica), le thuya, certains cyprès, le hinoki (retinispora obtusa). Ce charbon donne 2 p. ioo de cendres en moyenne, et 1 gramme dans la litharge réduit 271,63 de plomb; il
on couvre le gueulard avec un mélange boueux de terre végétale et de fraisil, et l'on attend que le feu se soit propagé dans toute la masse du charbon ; à ce moment on commence à donner un peu de vent pour faire rougir l'intérieur des parois du four. Il faut toute une journée pour
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coûte à l'usine 65 tempos les 100 couamés , soit 10 à 11 francs les 1.000 kilog. A l'usine à argent d'Ykouno, on le payait environ 3o fr. les 1. 000 kilog.
Four. - Le four pour la production du fer dont le cro-
quis, Pl. VI, fig. 7, indique, aussi bien qu'il m'a été possible d'en juger, la coupe en travers, ce four, dis-je, a 3-,15 de longueur ; il est construit avec des moellons de granite dur posés en plein mortier d'argile. L'écartement des deux murs du gueulard est maintenu, tous les om,9o, par une sorte de clef de voûte formée de la même roche. Le four est soufflé sur chacune de ses deux longues parois par 9 busillons de 15 millimètres de diamètre à
soit en tout 18 busillons. Les deux extrémités du four sont murées de la même manière, et ont une ouverture ronde de Om,12 0m,15 en leur milieu et un peu au-dessus du niveau de la sole. La bonne conduite du fourneau consiste à maintenir une langue de flamme à ces deux ouvertures en empêchant autant que possible le vent de sortir par le gueulard. Travail. - Pour la mise en feu le propriétaire de l'usine de Cotchino Mimouro m'a expliqué qu'on commençait par étendre sur toute la sole une couche de cendres, sans argile, de on;,o8 à om,io d'épaisseur, comme elle est figurée au croquis, puis qu'on remplissait le four de charbon jusqu'au niveau du gueulard. Alors le charbon est allumé par les deux ouvertures du bas ; quand il l'est suffisamment,
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obtenir ce résultat sans compromettre la solidité de la construction ; pendant cette opération on maintient toujours le gueulard plein de. charbon. Le lendemain on commence à charger un peu de minerai; on le sème très-également et en très-petite quantité à la fois, au moyen d'une sorte de sébille en bois sur toute la surface du gueulard ; le charbon est réparti de même avec grand soin dans la proportion voulue, mais les quantités de ces deux matières sont très-variables : le maître fondeur
les change à chaque instant sans se rendre compte au moyen d'une balance des modifications qu'il apporte à la charge. Ce. n'est qu'a la fin de la journée qu'on sait ce qui a été consommé.
Le travail paraît marcher très-régulièrement, et pendant la journée, où je l'ai suivi, j'ai vu rarement les ouvriers être obligés de se servir du ringard pour dégager des obstructions et faire couler la scorie qui vient brusquement et à intervalles irréguliers remplir le trou que le fondeur lui a préparé, pour l'enlever facilement une fois refroidie. L'opération complète dure de douze à dix-huit jours ; elle n'est arrêtée que lorsque la scorie ne peut plus sortir facilement, ou que les buses sont enferrées. On passe en moyenne pendant ce temps 4.800 couamés de minerai (18.000 kil.), et 3.8o0 couamés de charbon (14.25o kiL). On laisse refroidir le four pendant deux jours, puis on démolit les deux murs des extrémités ; on jette de l'eau avec précaution pour faire éclater la scorie qui embarrasse
une grande partie du four, puis on engage des ringards dans la couche de cendres pour soulever et dégager le gros