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TRAITEMENT DU MINERAI DE FER AU JAPON.
Culot ferreux qui pèse environ 1.024 couamés (5.840 kil.).
Cette matière est roulée à grand'peine sous un mouton à déclic ; le mouton est formé lui-même de la moitié d'un ancien culot, choisi plus compacte que les autres ; il est soulevé au moyen d'une roue à hommes de i'°,5o de diamètre. Le produit est fragmenté autant que posProduits. sible, et chaque morceau est soigneusement classé en trois qualités de fer, une d'acier (étoffe), pour la fabrication des armes blanches, et les parties crues de fonte qui sont mises
à part. Les scories qui étaient produites au moment de ma visite (juin 1870) avaient la composition suivante 26,52 8,37 62,25 1,75 2,15
Silice Alumine
Protoxyde de fer. Chaux. Potasse. TOV1,1
101,02
D'un minerai de fer rendant à l'essai 61,50 de fonte, les Japonais tirent un peu plus de 21 p. 100 de fer. Le prix de revient de ce fer, en sortant du four, serait d'environ 163 francs les 1. 000 kilog. Minerai
Charbon. .
.
.
.
li 68o kilog. à ii fr. = 5 ,,,48 5.7 Lo kilog. à il fr. = hof,82 70',60
Main-d'oeuvre.
Total
162',90
Il me reste à décrire la curieuse organisation de la soufflerie japonaise dont le croquis, Pl. VI, fig. 8, indique le fonctionnement. Elle consiste en un massif en pierres cimentées avec de l'argile, dans lequel ont été ménagés deux vides prismatiques symétriques où peuvent se mouvoir deux portes à charnières de i,55 de longueur Soufflerie.
TRAITEMENT DU MINERAI DE CUIVRE AU JAPON.
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sur 0-,90 de large. Un homme avec un enfant pour aide, en passant tous deux ensemble alternativement du marche-
pied M au marchepied Ir, mettent la machine en mouvement. Les vides prismatiques sont garnis en bois d'une façon très-
les bords des portes mobiles sont garnis d'une bande de peau de renard qui rend le frottement très-doux et ferme bien le vent. On donne en moyenne vingt coups de soufflet par minute. Les soupapes S d'arrivée d'air ont 0-45 sur or", 15 de côté, et les soupapes de retenue S' ont om,o9 sur 0-08. soignée ;
Au Japon, le fer est pour ainsi dire plus rare que le
cuivre ; aussi le fer n'est-il employé qu'aux ustensiles où le bronze ne peut le remplacer, et encore aussi parcimonieusement que possible. L'Europe et l'Amérique commencent à envoyer des fers au Japon ; ces fers, par la netteté de leur profil, font l'admiration des Japonais, qui ne connaissent pas le laminoir mais pour la qualité au travail et à l'usage ils mettent, et avec raison, leur fer bien au-dessus des fers étrangers. II.
Kirierai de cuivre.
Le fondeur japonais creuse dans le sol un trou cylindrique qui, une fois garni d'un revêtement en pierres quartzeuses, a un diamètre de 0"1,55 à 001,40 sur autant de profondeur (quelquefois o,5o). Une ou deux tuyères de 001,02 à or",o3, à l'oeil, arrivent à environ moitié hauteur
du trou ou fourneau ; il faut un homme pour mouvoir un soufflet ; avec deux tuyères il faut deux souffleries ; le travail est ainsi activé.
Le fourneau est rempli de charbon de bois, et entretenu plein de combustible jusqu'à ce que les parois soient arrivées au moins au rouge sombre.