Annales des Mines (1874, série 7, volume 6) [Image 259]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

réunir en veines ; mais, dans l'ocre jaune, elle est en cristaux microscopiques. Sa teneur en argent est souvent plus élevée que celle de la galène. Dans l'ocre jaune, la galène est assez ordinairement enveloppée de cérusite. La mimetésite et la pyromorphite ne sont pas fréquentes et s'observent seulement en très-petits cristaux. Les minerais de manganèse, à l'état de pyrolusite et de psilomélane, forment simplement des enduits ou des veines fines. Les minerais de zinc sont la blende noire ou brune et la calamine, compacte, brun jaunâtre ; de même que pour le plomb, la blende peut être enveloppée par de la calamine.

Souvent les minerais de fer sont traversés par des veines de chaux carbonatée, de dolomie, et de quartz; la chaux fluatée, qui se montre avec une couleur gris rougeâtre, y est moins répandue et la baryte sulfatée y est tout à fait locale. Parmi les minerais de cuivre, on trouve de la malachite et de l'azurite. Enfin le traitement métallurgique pour l'extraction de l'argent révèle aussi dans le minerai la présence de l'antimoine et de l'arsenic. Quant à ce qui concerne la Puissance et les allures des divers niveaux métallifères du Laurion, suivant M. Nasse, le gîte a s'étend surtout à l'ouest et au nord de la région des mines. Sa puissance très-variable est en moyenne de J. mètre; mais, dans des renflements, elle peut devenir trois ou quatre fois plus grande. 6 forme des nids et des rognons. Le gîte y n'a pas larégula.rité et la puissance de a, et généralement il manque même complétement dans la partie sud du Laurion. La couleur foncée de son hydroxyde de fer indique du reste

qu'il est riche en manganèse ; d'un autre côté, il est pauvre en minerais de plomb. Le gîte a été exploité près Berseko par la Compagnie francoitalienne et, d'après M. Co r dell a, il a om,5 à 5-,5 de puissance; de plus le minerai de fer y est accompagné de plomb. E

Le gîte qui près de Berseko, forme de petites masses en stockwerks dans le calcaire inférieur, se montre composé de limonite brune et d'ocre jaune. M. N ass e observe qu'on rencontre souvent des minerais de fer qui se trouvent au contact du schiste avec du calcaire ou bien en stockwerks dans ce dernier. Leur dépôt peut, suivant lui, être attribué à des dissolutions aqueuses, le plus habituellement de bicarbonates, dans lesquelles les oxydes métalliques auraient été fournis par les schistes mêmes formant le toit ou le mur.

ROCHES MÉTALLIFÈRES.

497 Quoi qu'il en soit de cette théorie, à laquelle il serait facile de faire plus d'une objection, remarquons avec M. Nasse que les gîtes du Laurion qui contiennent du fer, du plomb et du zinc, présentent de l'analogie avec ceux des environs de Stolberg près d'Aix-la-Chapelle; seulement les couches qui renferment ces derniers n'ont pas été soumises à un métamorphisme énergique, comme au Laurion.

Mercure. ASTURIES. M. Gran d (1.) signale des grès dévoniens imprégnés de cinabre, qui se trouvent sur la rive gauche de la Lena, où on peut les suivre depuis les environs de la Pala jusqu'à Mières.

Or . WURTEMBERG.De l'or est indiqué, par M. le D' Nô r dl ing e r (s),

dans le grés blanc qui appartient au Keuper du Würtemberg. Société des ingénieurs civils, 1873. Wiirttemberg. Piaturivissenschaftliche Jahreshefte.

1873.