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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
TROISIÈME PARTI E.
TERRAINS.
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riode antésilurienne ; il a commencé par adopter le mot éozoïque, mais pour que la dénomination pût s'appliquer même aux roches qui sont certainement dépourvues de fossiles, il s'est définitivement arrêté à l'expression de période archéenne.
M. Munier-Chalm as (1) a siMicaschistes de l'Ardèche. gnalé, dans la vallée de l'Eyrieux (Ardèche), un gneiss empâtant des fragments anguleux de micaschiste. Les gneiss du mont Pilat étant, d'après M. Gruner, , antérieurs au micaschiste du même massif, il y aurait ainsi, dans cette région, deux époques de schistes micacés.
TERRAINS PALÉOZOÏQUES.
TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.
Eozoon canadense.
Le nombre des naturalistes qui admettent
la nature organique de l'Eozoon canadense (s) tend à diminuer de plus en plus. C'est ainsi que M. Carter (2) déclare qu'il lui est absolument impossible de voir dans l'Eozoon les caractères d'un foraminifère; même en examinant, sous les plus forts grossissements, des plaques minces de calcaire laurentien à Eozoon, il n'a pu y apercevoir les tubes perpendiculaires qui sont, dit-il, une condition sine qua non de la structure des foraminifères.
De leur côté, MM. John Perry et Bur bank (3), après avoir étudié les calcaires à Eozoon du Massachusetts et d'autres régions calcaires, dont l'allure est, suivant eux, filonienne., concluent que
l'Eozoon n'est pas plus un animal que les dendrites ne sont des végétaux. Enfin M. E hrenb erg (4), l'une des plus hautes autorités en matière de foraminifères, fait les plus expresses réserves relativement à l'Eozoon et ne se montre pas plus affirmatif à l'égard du Bathybius, ce prétendu organisme des mers profondes actuelles. Cependant M. Da n a. (5), depuis la découverte de l'Eozoon, a cru devoir changer le nom d'azoïque qu'il avait d'abord donné à la pi(t) Voir les précédenis volumes de la Revue de géologie. Âmeric Journ. [3], V IL 437. Proc. of the Boston, Soc. of nal. hist., 1871. Nettes Jahrb., 1873, 974. /t'armai of geology, 2. edition.
ALPES CENTRALES.M. Wick (2) signale la grande ressemblance
du gneiss central des Alpes avec les roches primaires, huroniennes et laurentiennes, selon lui, de la Finlande. Le granite schisteux de la chaîne centrale alpine appartiendrait au terrain huronien. Les gneiss divers et les pegmatites du Lac Majeur seraient laurentiens et les schistes gris et verts équivaudraient aux schistes argileux primitifs de la Saxe.
Ainsi M. VVick se range à l'opinion de M. G astaldi (3), pour qui la zone des roches vertes alpines est antésilurienne; mais cette opinion, également acceptée par M. Ba re tti (ii), est combattue,
au moins pour le mont Cenis, par M. Lory (5), qui attribue aux schistes lustrés un âge beaucoup plus récent.
M. T5rne bo hm (6) a donné une classification des SUÈDE. couches antésiluriennes de la Suède; cette série est principalement formée de gneiss, où l'on peut distinguer, d'après l'arrangement et la grosseur des éléments, une stratification distincte de la schistosité. Le plus souvent les deux structures sont concordantes; trais il y a des cas où elles diffèrent. La série des gneiss antésiluriens se divise en cinq étages. Le plus ancien est celui du gneiss avec fer oxydalé : il ne contient ni calcaire ni minerais. Ensuite vient le gneiss gris, avec quelques rares apparitions de calcaire à sa partie supérieure. Le gneiss rouge contient du calcaire et des minerais. La plupart des gîtes de minerai de fer de la Suède sont dans cet étage. (I) Bull. Soc. géol. [3], I, 195. Verh. d. le. k. g. Reichs., 1873, 121.- Revue géol. suisse, IV, 283. Revue de géologie, X, 104. Revue géol. suisse, IV, 287. Bull. Soc. géol. [3], I, 266. «Noues Jahrb., 1874, 131.