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REVUE DE GÉOLOGIE. 5o8 cester, jusqu'à une distance de plus de 100 kilomètres de Linley-
Brook.
Le bassin dévonien franco. l'une septentrionale, réduite, belge se divise en deux bandes, d'après Dumont, au poudingue de Burnot, l'autre méridionale, où Dumont reconnaissait, à la base, le terrain rhénan et, audessus, le système de Burnot , représenté seulement par les schistes et grès rouges de Hierges. M. G osselet (i) propose de revenir à l'opinion antérieurement émise par M. Élie de Beaumont, et d'admettre que tout le terrain rhénan, traversé par la Meuse entre Fépin et Vireux, est contemporain du système quartzoschisteux inférieur de la bande septentrionale tel qu'on le voit entre Burnot et Dave. Les termes synchroniques des deux séries s'établiraient ainsi qu'il suit : Bassin dévonien franco-belge.
BANDE SEPTENTRIONALE.
I
BANDE MÉRIDIONALE.
II. Assise de la grauwache. Grauwacke rouge de Bouillon. Grauwacke de Hierges. Système eifélien Poudingue de Wéris. quar00Poudingue de Burnot. Schistes et grés rouges de Bur- Schistes et grès rouges de schisteux. Chooz. not. S. Ahrien. Grès de Wépion avec schistes{ Grès noir de Vireux. S. h undsruckien. Grauwacke de klontigny. rouges. S. taunusien. Grès d'Anor. Grès du bois d'Alise et schistes rouges. I. Assise des schistes de Gedinne. Psammites et schistes bigarrés Schistes bigarres d'Oignies et .) de kiondrepuits. S. gédinien. de Fooz. Arkose de Weisines. krkosc de Rave. Poudingue de Fépin. Poudingue d'Oitibret.
Ainsi les différents termes de la bande méridionale se retrouvent bien dans celle du nord. Seulement, tandis que la couleur rouge, dans la première des deux bandes, est concentrée à la base et au sommet, dans la seconde elle règne dans toute la hauteur.
M. G osselet signale de plus une discordance marquée entre le poudingue gédinien et le terrain silurien sur lequel il repose. Les travaux de M. G osselet n'ont pas eu seulement pour objet la partie inférieure du terrain dévonien franco-belge. Dans un important mémoire (2), l'auteur s'est occupé de la bande méridionale des calcaires dévoniens de l'Entre-Sambre-et-Meuse. M. Go sselet est d'avis, contrairement à l'opinion de M. Bull. Soc. géol. [3], I, 411. Académie royale de Belgique [2], XXXVII, ne 1. Zeit, d. d. g. Ges., XXIII, 289.
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TERRAINS.
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que le dévonien moyen doit être réduit au calcaire de Givet et que la grauwacke à Spirifer cultrijugatus doit être laissée, avec les schistes rouges et les schistes à calcéoles, dans le dévonien inférieur.
L'assise des schistes à calcéoles est caractérisée par la présence d'un calcaire, depuis longtemps distingué par MM. d'Om ali us d'Halloy et Dewalque sous le nom de calcaire de Convie. M. Gossel et a suivi cette assise depuis Rocquigny et Fourmies jusqu'à Givet. 11 a reconnu que le calcaire forme des lentilles très. variables en épaisseur et en étendue, et que parfois il se soude au calcaire de Givet sans intercalation de schistes; cependant il en demeure distinct au point de vue paléontologique. Entre Rocquigny et Couvin la bande calcaire est continue et occupe la base de l'étage. C'est entre Convie et la Meuse que s'accuse le caractère lenticulaire du calcaire. Dans le calcaire de Givet, M. G oss el et distingue trois niveaux : ala base, la zone à Spirifer subcuspidatus; au milieu, celle à Strigocephalus Burtini; au sommet, celle à Spirifer Verneuill. A ce calcaire se rapportent le Glageon fleuri et le marbre de 'frelon.
Quant au dévonien supérieur, m. G osselet y reconnaît trois
assises : l'assise inférieure, formée par les schistes et calcaires de Prasne, est caractérisée, à sa base, par une assise où abondent de très-grosses espèces fossiles, telles que Spirifer Orbellanus. Le fossile caractéristique de tout l'étage est la Rhynchonella cuboïdes; les marbres bleus ou rouges veinés de vert y forment des lentilles très-irrégulières. Ainsi, à Frasne, la masse calcaire a 5o° mètres d'épaisseur et elle disparaît tout à coup à peu de distance. L'assise moyenne est celle des schistes de Matagne, caractérisés par le Cardium palmatum, accompagné par des Cypridines, des
Goniatites et des Bactrites. Les nodules calcaires y sont fré quents.
Enfin l'a,sise supérieure, très-difficile à séparer de la précédente, est celle des schistes de Famenne. M. Gosse I et a joint à son travail une carte géologique au 80.000e (Ales parties directement observées sont distinguées de celles qui ont dû être coloriées par induction. Cette méthode, déjà appliquée
par l'auteur dans son travail sur le bas Boulonnais (a), ne saurait être trop vivement recommandée. Bassin de Westphalie. (I) Revue de géologie, XI, 108. (2) Zeit, d. d. g. G., XXIII.
M. E. Kayser (2) a continué ses im-