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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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portantes études sur le dévonien rhénan (1.) par l'examen de la faune des hématites de 'Won. Ces hématites forment un gîte de contact entre le diabase et le calcaire dévonien, dont elles dérivent par transformation. L'auteur y a reconnu soixante espèces, qui caractérisent la partie supérieure de la zone à stringocéphales (dévonien moyen). Plusieurs espèces sont nouvelles; telles que Seoliostoma serpens, Pterinea Brilonensis, Bhynchonella. Beyrichl. M. Kayser a trouvé dans le dévonien un fucoïde, le Spirophyton Eifeliense; quatre espèces du même genre ont été rencontrées par M. J. Hall dans l'Amérique du Nord. L'auteur incline à y rapporte aussi 12 Buthrotrepis racliata décrit par Ludw i g dans le :..chislt ardoisier du Nassau.
M. Kayser
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a également porté son attention sur le calcaire
à rognons ou Kramenzel de l'Enkeberg et sur les schistes de Nehde, près de Brilon. Le calcaire à rognons appartient, par sa faune, au
dévonien tout à fait supérieur ou à l'horizon des clyménies. Quant aux schistes de Neliden, au lieu de se relier, comme on l'avait con aux schistes de Bildesheim, ils sont plus voisins des calcaires (k l'Enkeberg et appartiennent à la base de l'étage des clyménies. M. Ka yser attache une importance prépondérante aux cépha. lopodes pour fixer les divisions du dévonien supérieur. Il y reces naît deux faunes principales, caractérisées, la première par le goniatites du type primordial, sans clyménies; la seconde parte clyménies avec des goniatites d'un type nouveau et spécia1.11 propose de donner à la division inférieure le nom d'étage du Go. niatites intumescens, à la division supérieure celui d'étage à clî. ménies. Le premier correspondrait en gros au Flinz de MA Dechen, le second au Krantenzel, avec cette restriction qu'il peu aussi y avoir des calcaires à rognons dans l'étage inférieur. Ce qui caractérise surtout les schistes de Nehden, c'est l'ab dance des cypridines (C. serrato-striata,). En général l'horizon cypridines est très-pauvre en fossiles. Il n'en est que plus renen quable de rencontrer à ce niveau, à Nehden, une riche faune et Goniatites, de Tentaculites, de Posidonies, de Carclioles, etc. lit pourrait que l'étage de Nehden, où les goniatites primordialeso5 déjà disparu, sans que les clyménies apparaissent encore, méat de constituer une division moyenne du dévonien supérieur, inter. rnédiaire entre l'étage à intumescens et l'étage à clyménies, et pr laquelle le nom d'étage des cypridines conviendrait très-bien.
TERRAIN CARBONIFÈRE.
Régions arctiques. - M. He e r (n), en examinant les échantillons
rapportés du pôle nord par l'expédition suédoise de 1870, a reconnu la présence du terrain houiller à Robertelf, dans la baie de la Recherche. Ce terrain repose sur le calcaire carbonifère et est caractérisé par deux espèces de Cordaïtes, un Lepidodendron, des Sphenopteris, Sphenophyllum, Stigmaria, etc., et enfin un fruit de Rhabdocarpus.
M. D. Jones (3) regarde le terrain houilGRANDE-BRETAGNE. ler de la colline de Brown Clee comme ayant été originairement relié à celui de Coalbrookdale. La houille repose sur le millstone-grit et est elle-même recouverte, comme celle de Cornbrook, par une couche de trapp connue sous le nom de jeu stone et qui a préservé ces deux petits bassins de la destruction. Seulement, tandis qu'a, Cornbrook le millstono-grit a loo mètres d'épaisseur, il n'en a guère que i5 ou cG à Brown Clee et, dans ce dernier endroit, il existe 13o mètres de terrain houiller de moins qu'à Cornbrook. Ces i.30 mètres doivent appartenir à la base de la série, car la couche de houille qui les recouvre à Cornbrook peut être identifiée avec la couche inférieure de Brown Clee. Le millstone-grit de cette localité repose sur le vieux erès rouge. Un peu plus loin, à Harcott, cette dernière formation supporte directement la houille sans aucun intermédiaire de grès. Ainsi les divers étages du terrain carbonifère ont nivelé des inégalités existant d'abord dans le terrain dévonien, ensuite dans le millstone-grit. Le terrain houiller lui-même a été plus ou moins dénudé avant le dépôt du système supérieur, précédé par l'épanchement du trapp de Cornbrook.
Tieues Jahrb., 1871, 453. la) Neues Jahrb., 1874, 279. (3) Geol. Mag., X, 345. (I)
(i) Revue de géologie, X, 109. (2)
Zeit. d. d. g. G., XXV, 602.
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- M. F. M au rer (1) a étudié à Giessen un gisement dévonien. C'est un grès jaune avec Phacops laciniatus, P. brevicauda, P. latifrons, Homalonotus obtusus, Goniatites compressus, Orthis Murchisoni, Chonetes sarcinulata, Pleurodictyum problematicum. M. Maur er place ce grès au sommet de la formation du grès à spirifères, sur l'horizon des schistes à avicules, qui établissent le passage entre ce grès et les schistes à calcéoles.