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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
Étage oolithique inférieur.
Étage oolithique supérieur.
YORKSHIRE. - M. Ilu dl esto n (I) a étudié l'étage oolithique inférieur dans le Yorkshire. Au sommet se trouve le corn-brash, avec Ammonites Ilerveyi et brachiopodes très-abondants. Par-dessous viennent 5) mètres de schistes et de grès peu fossilifères, recouvrant le calcaire de Scarborough, épais de 15 nié-
Nons avons à enregistrer cette année un très-grand nombre de travaux relatifs à l'étage supérieur du système oolithique. La plupart de ces travaux ayant été entrepris en vue d'élucider la question de la limite supérieure du terrain jurassique, nous les réunirons, comme les années précédentes (1), dans un chapitre spécial. Mais auparavant nous placerons le compte rendu des études descriptives qui ont été faites en dehors de cette préoccupation.
tres au plus, avec Belemnites giganteus, Ammonites Blagdeni, Trigonia costata. Ce calcaire repose lui-même sur 3o mètres de grès. On observe au-dessous la couche à Millepora, reposant sur 100 mètres de sables et de schistes avec Ceromya bajociana, Modiola imbricata, Pinna cuneata, Pholadomya Lehmanni, Pygaster seulsulcatus. Enfin à la base vient le Dogger avec le grès qui lui est subordonné; c'est une oolithe sableuse transformée en carbonate et en oxyde de fer et constituant le principal minerai du Yorkshire, Cette assise repose sur le lias supérieur, tantôt directement, tantôt par l'intermédiaire de 20 mètres de couches à striatulus. DORSET ET SOMERSET. - M. Buck m an (2) range à la base de
l'oolithe inférieure les sables oolithiques du comté de Dorset et d'une partie du Somerset, les mêmes que M. Phillips (5) a nommés sables de Midford et que plusieurs auteurs ont rangés dans le lias. Ces sables sont surmontés par une couche très-riche en céphalopodes que l'auteur croit tout à fait distincte du lit à céphalopodes de Gloucester, lequel formerait l'assise la plus inférieure de la série oolithique.
SUISSE. - M. Bal tzer (é) distingue les subdivisions suivantes dans l'étage oolithique inférieur du Gliirnisch Oolithe de Blegi, très-fossilifère (callovien et zone de FAmm."Parkinsoni). Brèche à échinodermes (zone de l'Arum. flumpiniesianus). oolithe ferrugineuse. Zone de l'Arum. Murchison grès. Argile à Ammonites opalinus.
Geologials assoc.- Geai li/ag., 1874, 91, Geol. Society, 11 juin 1873. Revue de géologie, XI, 119. Der Gliirnisch. - Revue géol. suisse, IV, 296.
ANGLETERRE.- Exploration subwealclienne.
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- Au premier rang
vient se placer l'importante exploration entreprise par les géologues anglais pour connaître le sous-sol de la région wealdienne (2).
Le 28 mars 1874, le sondage avait atteint la profondeur de
2o2m,3o, dont voici le détail
métres. 5,20 0 61 4,53 0,61
Schiste
Calcaire bleu Schiste
Calcaire bleu. Schiste Calcaire. Schiste Calcaire Schiste Calcaire
Schiste bleu Schiste gris. Schiste dur
.
.
.......
Schiste gris gypse
.
. .....
Gypse en nodules et en veines. 0,30 Marne gypseuse 1,22 Marrie noire pyriteuse.
.
Schiste verdatre avec veines de Gypse impur Gypse pur
Schiste 1,1.
1,22
.
Schiste à cristaux de calcite
Gypse impur Gypse pur. Gypse impur, foncé.
0,92 1,22 1,22 4,88 0,92 4,30 2,90 0,30
6,10 2,75 1,22 I
Sable vert à nodules de chert. .
Schiste dur avec chert Schiste noir Schiste noir très-pyriteux
4,05 2,45 0,30
600 i1,60
.
.
0,6 t 3,65
.
.
2,14
.
3,65 0,61
Schiste pale avec veines de gypse
Schiste noir, .....
0,92
.
Sable vert à nodules de Veines de calcite
Schiste noir dur, pyriteux, Schiste noir tendre, pyriteux.
.
métres. 2,45 0,92 3,95
.
.
.
.
Schistes gris kimmeridiens, trèsfossilifères.
3,65 1,22 0,61
146,00
D'après M. Peyton, le 55 premiers mètres appartiennent au
Purbeek et les 34 mètres suivants au portlandien. C'est la présence
du gypse qui a déterminé cette assimilation, car on n'a jamais trouvé ce minéral dans le wealdien. Depuis que le sondage a fait connaître son existence dans la région, plusieurs exploitations souterraines y ont été commencées. Ainsi ce travail, entrepris dans un but scientifique, a déjà produit un résultat industriel de quelque valeur.
L'examen détaillé des couches a été fait par M. Top ley à partir du sommet du kimméridien, à 115 mètres de profondeur. On a Revue de géologie, X, 125; XI, 125. Geai. Mag., 1874, 261.
TOME VI, 1871i.
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