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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
trouvé d'abord des couches à Discina latissima et Lingula ovalis; or cette dernière coquille, caractéristique du même étage près d'Oxford et de Cambridge, avait déjà été signalée par M. P ey t on (1) dans les falaises de Boulogne-sur-Mer. L'argile kiminériclienne subwealdietme est d'un gris ou noir foncé, assez sableuse et calcaire.
Ainsi l'oxfordien et le corallien changent de nature en profondeur et ne deviennent durs que par l'exposition à l'air dans les falaises.
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Entre i8li et 185 mètres on rencontre une couche calcaire, dure, très-chargée de pétrole. Cette substance, répandue dans tout l'étage, abonde surtout aux profondeurs de 8/1, i85, 189, 190 et 199 mètres. Les parties les plus riches en huile minérale sont aussi les moins fossilifères. L'Ammonites biplex se trouve partout en abondance ; le genre Trigonia est très-rare,. mais on trouve fréquemment les Cardium, Modiola, Pecten. L'Ostrea virgula fait défaut, d'où l'on croit pou-
voir inférer qu'il reste encore une certaine hauteur de kimméridieu à percer, car dans ie Boulonnais, l'Ostrea virgula existe surtout à la base de l'étage. M. H. E. Sauvage (2) a décrit deux tortues provenant du terrain jurassique supérieur de Boulogne-sur-Mer : ce sont les Plesiochelys (Emys) Beaugrancli, appartenant au kimméridien moyen à Ammonites longispinus et P. DuBAS-BOULONNAIS et NoRmANDIE.
tertrei, du kimméridien supérieur. Le même terrain a fourni, au Havre, .à M. Lennier,.le P. Poilfassi.
On a également trouvé, dans les couches kimméridiennes de Boulogne, des ossements qui paraissent appartenir à un ptérodactyle. M. Le n nier (3) a reconnu, sur les bords de la Seine, à Villequier, l'étage kimméridien à Ostrea virgula, dont le sommet atteint une altitude de 119 mètres au-dessus du niveau de la mer.Ce relèvement est dû à une faille qui s'étend de Rançon à Notre-Darnede-Gravenellon peur se diriger ensuite vers Lillebonne et Fécamp. Il est ainsi très-probable que Villequier offre l'horizon géologique le plus inférieur sur la rive droite de la basse Seine. D'après M. Lé c ureur (4), un sondage récemment entrepris à tionfleur n'a rencontré, sous le kimméridien, que des argiles sans roches dures. Le même fait avait été autrefois constaté au Havre. Geol. Mag., X, 574.
Bull. Soc, géol. (3), I, 365. Bull. de la Soc. géol de Normandie, I, 197. de la Soc. géol. de Normandie, I, 201.
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BuuEr. D'après MM. Faisan et Dum or tier (1.), les couches à Zamites Feneonis du Bugey, contenant les poissons étudiés par
Thiollière (et dont la publication s'achève actuellement par les soins de M. Gervais), appartiennent, non pas au corallien comme
le croyait ce savant, mais au kimméridien : elles reposent en effet, à Armailles et Orbagnoux, sur les couches à Ostrea virgula, et elles sont surmontées par le portlanclien à nérinées. TARN-ET-GARONNE. M. Péro n (2) a indiqué la présence de l'étage séquanien dans le Tarn-et-Garonne, à Septfonds, où il est formé par un calcaire dur, compacte, contenant les fossiles d'Angoulins et de Tonnerre, Ceromya excentrica, Ostrea solitaria, Terebratula subsella, Rhynchonella inconstans, Cidaris cervicalis,
Pygurus Blumenbachi, etc.
M. P.ütim ey er (3) a décrit les tortues des étages kimméridien et portlandien en Suisse et dans les contrées adjacentes. A Soleure seulement, il en existe quatorze espèces appartenant toutes à la subdivision des tortues d'eau douce. Smsst.
Limite supérieure du terrain jurassique. On se rappelle (4) que les géologues de l'École allemande se sont attachés depuis plusieurs années à prouver qu'il existe une
transition continue entre les terrains jurassiques et les dépôts crétacés. Après avoir fait de cette zone de passage un étage distinct sous le nom d'étage tillionique, ils ont été conduits à y établir plusieurs sous-étages, dont le plus Inférieur reposerait sur le kimméridien. C'est ainsi que M. Y eum ay r (5), clans un travail récent sur la zone de l'Ammonites acanthicus, admet que le tithonique supérieur comprend les calcaires de Stramberg et les couches à Terebratula janitor du sud de la France, immédiatement inférieures au néocomien de Bernas à Terebratula diphyoïdes, tandis que le tithonique inférieur, équivalent des couches de 80(0 Bull. Soc. géol. [3], I, 170. Bull. Soc. géol. [3], II, 98. Revue géol. suisse, IV, 299. voir les prémedents volumes de la Revue de géologie. Abhandlungcn dcv k, k. geolog. Reichsanslalt, V, 1873.