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REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAINS.
M. Bal tz er (1) a reconnu, dans le massif du Glrnisc SUISSE. la présence de l'étage parisien avec Nummulites intermedia, car_ dium semistriatum, Spondylus subspinosus, Pecten suborbicularis, et celle du flysch avec fucoïdes. M. San dberg er (2) a décrit la faune du calcaire d'eau douce des Ralligstücke; c'est un calcaire noir, associé à du lignite, formant la base du calcaire nummulitique contemporain des sables de Beauchamp. On y reconnaît les Neritin a Fischeri, Melania alpina, Helix Rutimeyeri, etc.
M. de M ojsisovics (5) range dans le fiysch éocène les schistes des Grisons du Pnittigau, malgré la présence de bélemnites qui avait engagé M. Th é ob ald à les classer dans le lias. Cet argument, d'ailleurs, n'a plus la même valeur aujourd'hui que les bélemnites ont été trouvées à plusieurs reprises dans le terrain éocène (h).
Bassin de Klausenbury.
haut en bas, est la suivante Sables et grés oligocènes remplis de Corbula, Conglomérat éocène. Argile et bryozoaires. Calcaires nummulitiques et marnes supérieures avec Numni. intermedia, N. Molli. Argile à huîtres. Calcaire inférieur à nummulites avec N. perforata, N. Lucasana. Argile jaune s'ans fossiles.
Sables rouges et marnes à Palotherium. Calcaires d'eau douce à Planorbis, Linmea et graines de Chars.
Parmi les fossiles les plus fréquents dans cet ensemble, on peut
citer les Tereclo Tournali, Corbula gallica, Panopa corrugata,
Pholadomya Puschi, Corbis pectunculus, Lucina mutabilis, L. Vicaryi, Spondylus bifrons, Anomia tenuistriata, Ostrea orientalis, O. cephaloïdes, O. gigantea, Cidaris subula,ris, et de nouvelles espèces d'Echinolampas et d'Echinanthus. Limite entre le terrain éocène et le terrain miocène. 11 existe Revue géologique suisse, IV, 335.
Land und SUsswasser Conchylien, 1872, 247. IV, 336.
rapportait les trois groupes à l'éocène supérieur, les auteurs y reconnaissent l'oligocène complet, où ils établissent les subdivisions suivantes
DUNE.
LITTORAL.
Sables de Rumd ?
Le bassin éocène de Klausenburg a été décrit par M. Pavay (5). La série des couches, de HONGRIE.
541 dans le Limbourg belge une série de couches qui établissent le passage de l'éocè,ne au miocène, et que D um o n t avait classées dans ses deux systèmes tongrien et rupélien. Dès 1852, Sir Ch arl es Ly el I avait reconnu que le tertiaire du Limbourg formait trois groupes distincts; l'inférieur, marin ou argile de Vliennael; le moyen, fluvio-marin ou sables du Limbourg; le supérieur, marin ou argile de Boom. A la suite d'une excursion faite dans cette région par la Société malacologique de Belgique, MM. Ortlieb et Do I 1 fus (i) ont confirmé la classification de Lyell: mais tandis que ce savant
Revue géologique suisse,
Jahrb. d. h. h. g. R., 1873, XXIII. Revue géologique suisse, IV, 338. Revue de géologie, VIII; 122. Jahrb. d. le. ungar. geol. Reichs., I, 347.
Argile à Nucules.
( supérieur Sables divers san1Sables de Bergh' et V. Jonc. fossil es. Oligocène Marne de Henis. lueIen
AIER PROFO/YDE.
Argile de Boom.
Oscillation.
inférieur. iSabledeNerrepenrable et argile de Vliermael.
Cet ensemble est discordant, au moins géographiquement, avec le laekenien qui lui est inférieur et avec les sables d'Edegbem qui inaugurent la période miocène. MM. Or tli eb et D o 11 fus pensent que les sables de Bergli correspondent aux sables de Fontainebleau, tandis que les sables de Vieux-Jonc représenteraient le calcaire de la Brie et les marnes marines supérieures au gypse.
Terrain miocène. Mollasse de Lyon. M. Chantre (2) a signalé à Lyon, au quartier Saint-Paul, sur le flanc nord-ouest de la colline de Fourvière, un dépôt de mollasse marine avec Fusus virgineus, F. linearius, Pecten striatus, supportant des graviers post-pliocènes. Ce gisement confirme la continuité des dépôts miocènes supérieurs depuis le sud du bassin du Rhône jusqu'au delà de Lyon. Mollases de l'Armagnac et des Landes. M. Jacquot, dans sa description géologique du Gers, ayant classé dans le pliocène la (t) Annales de la Soc. malacologique de Belgique, VIII, (a) Bull. Soc. géol. [3], II, 206.
1873.