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DE SICILE.
MINES DE SOUFRE
Au chiffre de 511"3,54, il convient d'ajouter i° Les frais d'administration générale, environ 20 L'intérêt à 6 p. 100 du fonds de roulement, soit o,o3 .5,94 3° Les impôts 40 L'intérêt et l'amortissement du capital engagé évalué à 200.000 francs Soit
o,ho
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est nécessaire que ce dernier soit bien fluide et par conséquent que la température à laquelle on porte le minerai reste comprise entre les limites très-peu étendues de 11 et t 6o0; on conçoit qu'il n'est pas facile de réaliser cette condition, soit qu'on chauffe la masse elle-même en brû-
lant une partie du soufre qu'elle contient, par une opéra1,00 2,01
Le prix de revient final ressort ainsi à 71i"s,55. 11 est supérieur d'environ s lire au prix de revient moyen
actuel donné par M. Parodi. Mais il faut considérer que nous avons supposé une exploitation se faisant à foo mètres de profondeur et comportant un épuisement relativement considérable.
CHAPITRE IV, TRAITEMENT DU MINERAI DE SOUFRE.
§ 1.
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Généralités.
Le soufre jouissant de la propriété de fondre à une température peu élevée, il semble au premier abord qu'il est aisé d'obtenir la séparation de ce métalloïde et de la gangue calcaire ou marneuse à laquelle il est mélangé, en chauffant simplement le minerai brut au delà du point du fusion du soufre, c'est-à-dire au delà de 115°. Mais on rencontre dans ce traitement des difficultés toutes particulières provenant de la manière dont se comporte le soufre fondu. On sait en effet que ce corps ne reste bien liquide qu'autant que la température est inférieure à 1600; au delà il devient pâteux, pour ne reprendre une semi-fluidité qu'aux environs de 4o o°,
température à laquelle il entre en ébullition. Pour que la séparation de la gangue et du soufre soit bien complète, il
tion analogue à celle de la carbonisation du bois, soit qu'on place le minerai dans des vases chauffés par un foyer exté-
rieur. Jusque dans ces dernières années on n'était parvenu par aucun des procédés usités ou expérimentés à ré-
gler la température à laquelle était portée la masse du minerai. De plus, la cherté extrême du charbon en Sicile avait conduit la totalité des exploitants à employer comme
combustible le minerai lui-même dans les appareils dits calcaroni, de sorte que le traitement comportait des pertes énormes, lesquelles, dans certains cas, s'élevaient jusqu'à 5o p. ioo du soufre contenu. Dans son rapport sur les produits chimiques à l'Exposition universelle de 1867, M. Balard avait proposé de chauffer le minerai dans une solution saline ne bouillant qu'a une température élevée, les eaux mères des salines de
Sicile pouvant servir à cet usage. Cette idée, qui paraît réalisable, n'a point été mise à exécution. On a proposé aussi de dissoudre le soufre contenu dans le minerai au moyen du sulfure de carbone. Mais le prix de cet agent chimique, les difficultés et les dangers que présente sa manipulation, le soin avec lequel doivent être construits les appareils destinés à le contenir, doivent faire écarter ce procédé.
Enfin, vers 1868, on a essayé pour la première fois en Sicile un procédé imaginé par M. Thomas Payen et qui parait avoir résolu industriellement la question. Il consiste essentiellement à employer, comme agent de transmission
de la chaleur, de la vapeur d'eau à la pression de 4 à 5 atmosphères et dont la température ne peut par consé-TOME VII, 1875.