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DE SICILE.
MMES DE SOUFRE
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almosph.
Pression dans la chaudière A S heures 5/Li mise en pression de l'appareil A 5 heures
Li i/2
A 3 heures 1/Ci
2 3/8
A 5 heures ,/s. A 5,57.
5 3/!1
i 1/11 2
A. ce moment le soufre commence à couler. Pour compléter la fusion, on a dû laisser encore la vapeur agir peu-
dant trois quarts d'heure, ce qui porte ài heure 5/4 le temps nécessaire pour la séparation entière de la gangue et du soufre et la réunion complète de celui-ci dans le creuset. Quand la fusion est terminée, Ou ferme l'arrivée de vapeur, on met l'appareil en communication avec un appareil voisin pour utiliser une partie de la vapeur qu'il renferme,
on ouvre le trou de coulée et l'on fait tomber le soufre fondu dans une fosse F d'où on le puise avec des cuillers pour remplir les moules ou gante. On a soin de mettre au fond du moule quelques fragments de soufre solide provenant des opérations antérieures; on obtient ainsi, parait-il, des pains de soufre plus compactes. Quand la coulée est achevée, on intercepte la communication avec l'appareil voisin, on fait échapper la Vapeur dans l'atmosphère, on déboulonne le couvercle et la caldarina, on enlève cette dernière et on la remplace par un wagon dans lequel on fait tomber le minerai épuisé, après avoir ouvert les grilles mobiles qui occupent le fond du tube intérieur. La chute du minerai ne se fait pas toujours facilement. Dans les appareils du même genre, mais perfectionnés, qui ont été établis depuis à Littera (Romagne), on a beaucoup augmenté la conicité du tube intérieur et Fon a donné la même forme à l'enveloppe extérieure. Ces
appareils ont été décrits par M. Jules Pirckey dans le tome II de la 2e série du Bulletin de l'industrie minérale. Lorsque la gangue est très-argileuse et le minerai un peu
menu, l'eau provenant de la vapeur condensée empâte la masse et empêche le soufre de se séparer. Cette circonstance a fait abandonner l'emploi de la vapeur à Montedoro, otit il avait été tenté en 1871. On charge ensuite du minerai frais et l'on remet en place le couvercle et la caldaigna. Il faut environ une heure un quart pour ces diverses 'opérations. La durée totale d'une opération complète est donc de trois heures. Le minerai fondu dans les appareils de Lercara provient des mines de la Croce. Il est à gangue calcaire et rend par
opération 7o5 kilogrammes de soufre, soit 20,1 p. 100 quand l'opération est bien faite. La perte est de 2 unités au plus.
La mine fournit une certaine quantité de la variété de soufre dite saponaire, qui est très-riche et ne peut guère être traitée au calcarone. Ce minerai exige pour la fusion une heure de plus que le minerai ordinaire. Il y avait à Lercara cinq appareils dont quatre en marelle.
La vapeur était fournie par deux chaudières à foyer intérieur, à retour de flamme par des tubes, ayant une surface de chauffe de 57 mètres carrés. L'eau d'alimentation, qu'il fallait faire venir de loin et qui coûtait 5 francs le mètre cube, était de mauvaise qualité et obligeait à des nettoyages et à des réparations fréquents. Le type des chaudières,
bien conçu au point de vue de la bonne utilisation du combustible, était peu approprié à la nature des eaux dont on disposait. Il fallait arrêter tous les vingt jours pour le nettoyage, qui durait deux jours. Le personnel se composait, pour 24 heures et 4 appareils, de 1 mécanicien-chef, 2 chauffeurs et i enfant aux chaudières, 6 casseurs, 4 chargeurs et 12 enfants en haut, 8 manoeuvres et 2 enfants pour le déchargement, 8 visseurs, 4 arditori ou fondeurs, 2 chaudronniers pour les réparations. L'ensemble de la main-d'oeuvre relative à la manoeuvre des appareils, non compris les mécaniciens,