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148 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
AU MOYEN DE L'EAU SOUS PRESSION.
servoir (niveau déterminé par le trop-plein dont il doit être pourvu), enfin h la profondeur utile du réservoir, dont la section horizontale est censée uniforme, le travail mécani-
trop-plein prévient tout accident. Seulement dans le cas où le moteur serait à vapeur, on aurait encore intérêt à établir une solidarité entre le niveau de l'eau dans le réservoir et la marche du moteur ; mais ce serait alors dans
que accumulé dans le réservoir plein est i 000
C) 2
La pression hydrostatique, exprimée par f 000 Z (au niveau
de l'eau aspirée) quand le réservoir est plein, est réduite à °osa (Z -h) quand il achève de se vider. Or, h n'excédant
habituellement pas 5 mètres, on voit que la variation ex:trême de la pression est assez limitée, tandis que, lorsqu'un réservoir d'air comprimé a cédé la moitié de son contenu, la pression s'y trouve réduite de moitié. Un réservoir proprement dit mériterait mieux le nom d'accumulateur que l'appareil auquel cette dénomination est donnée et qui, en raison de ses dimensions nécessairement restreintes, ne peut pas prétendre au rôle de magasin de travail, si ce n'est pendant de très-courts moments. L'accumulateur doit être Pourvu d'un appareil de sûreté destiné à prévenir avec une certitude absolue la catastrophe qui résulterait de la projection du plongeur avec sa
charge hors du corps de pompe. L'appareil très-simple installé à cet effet aux docks de Marseille (*) ralentit peu à peu la marche du moteur, lequel est situé tout près de
l'accumulateur, quand le piston de celui-ci a atteint un certain niveau, et l'arrête tout à fait quand le piston a atteint un niveau un peu plus élevé ; par contre, il rétablit la marche quand le piston en redescendant est revenu à un autre niveau. Le moteur des docks de Marseille est une machine à vapeur sur la valve d'admission de laquelle le mécanisme agit. Il est évident qu'une disposition analogue pourrait être adaptée à un moteur hydraulique. Rien de semblable n'est nécessaire avec un réservoir dont le (*) Voir la Note sur les appareils hydrauliques mus par l'eau sous pression, par Louis Barret, Marseille 1870, p. 9 et suiv.
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le but d'éviter la consommation stérile de combustible correspondant au volume d'eau qu'on refoulerait en pure perte dans le réservoir rempli. Mais, vu la distance entre celui-ci et le moteur, la solidarité devrait reposer sur de tout autres moyens, par exemple sur l'emploi d'un courant électrique.
Quel que soit celui des deux genres qu'on envisage, le rendement de la transmission, c'est-à-dire le rapport entre la somme des travaux nets qu'on peut demander à tous les récepteurs et le travail net du premier moteur, est le produit de trois rendements partiels : celui des pompes, celui de la canalisation descendante et celui des récepteurs. Le deuxième de ces trois rendements n'est facile à discernes' des deux autres que quand aucun récepteur n'est alimenté par la canalisation ascendante. 5. Le rendement des pompes tient compte implicitement de l'influence de la canalisation de refoulement, influence
qui n'est sensible que dans la transmission du premier genre. En effet, si nous appelons T le travail disponible sur l'arbre du premier moteur et U le volume d'eau refoulé par seconde, nous aurons pour expression du rendement des pompes
y=
000 UZ
quantité qui peut s'écrire l000 U(Z
L')
Z
en appelant Z' la perte de charge dans la conduite de refoulement. Le premier facteur représente le rendement