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TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
AU MOYEN DE L'EAU SOUS PRESSION.
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usine élévatoire, on peut dire qu'une transmission du genre dont il s'agit est combinée avec la distribution d'eau. Le seconde forme diffère de la première en ce que l'eau
DE LA TRANSMISSION
est refoulée, non dans un réservoir situé à une certaine
ET DE LA
DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES A GRANDE DISTANCE AU MOYEN DE L'AIR COMPRIMÉ ET DE L'EAU SORS PRESSION.
Par M. ARTHUR ACHARD, ingénieur, ancien élève de l'Ente des mines.
hauteur, mais clans un accumulateur, c'est-à-dire dans un corps de pompe où se meut verticalement un plongeur de section A, chargé d'un poids total P tel que
-= p, p étant
la pression qu'on veut donner à l'eau. Pour refouler un certain volume d'eau dans l'accumulateur, on dépense le même p travail que si on l'élevait à un niveau élevé de ou l000 A
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DEUXIÈME PARTIE.
DE L'EAU SOUS PRESSION M.
i000
i. Ce mode de transmission nous arrêtera moins longtemps que les autres, car, s'il est d'un emploi très-récent, les principes sur lesquels il repose n'en sont pas moins d'une grande simplicité. Il peut être réalisé sous deux formes distinctes, suivant ou fictive.
que la hauteur à laquelle on élève l'eau est réelle La première consiste en ce que le travail moteur dispo-
nible qu'il s'agit de transmettre est employé à refouler, au moyen de pompes, de l'eau dans un réservoir à partir duquel un réseau de conduites forcées la distribue entre des récepteurs destinés à en utiliser la pression. Les transmis-
sions de ce genre n'ont pas été l'objet d'installations spéciales. Mais dans beaucoup de villes pourvues d'une distribution d'eau sous pression suffisante, lorsque toute l'eau n'est pas utilisée pour le service public et les concessions ménagères, le surplus est vendu comme eau motrice pour être employé dans de petits récepteurs : dans ce cas, si l'eau, au lieu d'arriver par déclivité naturelle, provient d'une (*) La première partie de ce mémoire a été insérée aux Annales des mines, 7' série, t. VI, p. 3oi.
au-dessus de la pompe ; ce volume peut à son tour,
en sortant de l'accumulateur par une conduite forcée, produire en un point donné le même travail que s'il arrivait à ce point en tombant du Même niveau. Les transmissions de ce genre ont été l'objet d'installations spéciales destinées à la manutention des fardeaux dans des docks, magasins et gares à marchandises, et dans les-
quelles on emploie des pressions très-supérieures à celles qui sont admises dans les distributions d'eau ordinaires. 2. Le réservoir ordinaire dans les transmissions du premier genre, et l'accumulateur dans celles du second, jouent le même rôle que le réservoir qui doit être placé à la suite des compresseurs dans l'installation d'une transmission par _air comprimé, c'est-à-dire celui d'un régulateur qui empêche les petites inégalités dans la production et la dépense de faire varier la pression au delà de certaines limites. Mais s'il s'agit d'une transmission du premier genre, le réservoir joue en outre le rôle d'un véritable magasin de travail, capable de parer, suivant sa capacité, à un chômage plus ou moins prolongé de la production. Si l'on nomme C sa capacité, Z la distance verticale comprise entre la surface de- l'eau aspirée et le niveau supérieur du ré-