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DES POUSSIÈRES DE CHARBON.
INFLAMMABILITÉ
RECHERCHES SUR
L'INVLAMMABILITE DES POUSSIÈRES DE CHARBON Par M. VITAL, ingénieur des mines.
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points d'attaque sont ouverL sur son amont-pendage, en particulier le puits de Campagnac, cotes 294-263, et le puits du foyer 281.-269, tous deux reliés aux chantiers par des travers-bancs est-ouest respectivement situés cotes 266 et 269.
La couche est divisée par tranches horizontales de 4 à
5 mètres de hauteur; chaque assise est dépilée par recoupes et rabatage , et tout quartier déhouillé est soigneusement remblayé ; les charbons sortent par une galerie
au mur, et les terres, 2 mètres plus haut, arrivent en lonMotifs et but ale ce travail.
Le 2 novembre 1874, un coup de feu éclata à la suite d'un tirage à la poudre dans un travers-banc au charbon de la houillère de Campagnac ; l'explosion atteignit à une quarantaine de mètres du front de taille trois ouvriers attachés à ce chantier, et, six eu sept jours après, les trois blessés moururent des suites de leurs brûlures. Cet accident s'était produit dans un quartier de la houillère où les travailleurs n'avaient jamais trouvé trace de gaz délétères ou détonants; son allure anormale et sa gravité
ont motivé, une enquête minutieuse sur sa nature, et les résultats de ces recherches permettent d'attribuer son origine à l'influence exclusive de la combustion instantanée des poussiers de charbon sous l'influence des coups de mine. Depuis quelques années, l'attention des ingénieurs et des
exploitants de mines s'est portée sur cette question ; son importance pratique et l'intérêt d'actualité qui s'y rattache ont motivé la rédaction de la présente note. 5 1. ÉTUDE ANALYTIQUE DU COUP DE FEU.
Les travaux de la mine de Campagnac sont ouverts dans
une couche nord-sud de io à 12 mètres de puissance, inclinaison ouest de 20 à 25 p. 100. Le gîte affleure au voisinage de la cote 282; de nombreux
geant le toit.
Le coup de feu du 2 novembre a éclaté entre le traversbanc de Campagnac et celui du Foyer, dans un quartier actuellement en traçage, cote 249. Le chantier Puech, théâtre de l'accident (marqué A, sur
le plan d'ensemble fig. 2, Pl, IV, et sur les fig. 5 et 4 qui représentent la galerie à l'échelle de 2 Millièmes), est situé à la tête d'une recoupe est-ouest, amorcée à Go mètres environ du travers-banc de Campagnac, sur une galerie en direction ouverte dans le toit du gîte; le quartier avait en couronne des remblais de la cote 255; sa sole était en plein massif.
A la date de l'explosion, le travers-banc avait 55 mètres de longueur, 10 mètres ouverts dans le rocher, 25 mètres coupant le charbon; et son front de taille arrivait à 2 ou 3 mètres du mur. (Voir les fig. 5 et 4.) 5 ou G mètres ouest du toit, le bure B le mettait en communication avec la galerie du roulage cote 245, 12 mètres est du premier, le bure C le reliait à une galerie à remblais conservée au milieu des terres au niveau 255. Le courant d'air du quartier entrait par le puits de Campagnac, suivait le travers,banc de roulage et se bifurquait en a.; la première branche suivant ai; descendait le bure. C jusqu'à la recoupe de Puecli, la balayait jusqu'au bure B et arrivait cote 245; elle parcourait ce niveau et, remon-