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DES POUSSIÈRES DE CHARBON.
INFLAMMABILITÉ POUSSIER (7)
POUSSIER (8)
grêle peraL de la sole porpliorisé. du massif porphyrisé.
Matières volatiles Cendres ealeinees . Carbone fixé
42
44 2
52
Il
Ces réSultats semblent établir que les matières prélevées à la sole du chantier, après huit jours de chômage, sont le produit plus ou moins complexe du mélange des menus charbons et des impuretés de nature diverses introduites dans la galerie par les travaux du voisinage ou la circulation des ouvriers employés dans les avancements d'alentour. Les poussiers I , 2, 5 et 4 ont été soumis à une série d'essais comparatifs reproduisant en petit, autant que faire se pouvait, les conditions réelles de la houillère.
Dans le chantier, le coup de mine éclate d'une façon instantanée et jette devant lui un trait de flamme et un courant gazeux qui pour quelques secondes bouleversent et torréfient les amas de poussiers accumulés au voisinage. Pour faciliter les observations et rendre homologues leurs résultats les deux termes du phénomène ont été renversés : le coup de mine est continu et une galerie mo bile vient se placer sous son influence directe pendant un temps laissé à l'appréciation de l'observateur. L'appareil employé (voir Pl. 1V, fig. 5) se compose de trois parties le générateur du coup de mine, la galerie et les appareils de mesure. La composition moyenne de la poudre de mine se réduit théoriquement aux trois termes suivants ,
Salpêtre. Soufre.
18
-Carbone
2o
La matière est très-hygronométrique et le jet de gaz
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lancé par un coup de mine est un mélange d'oxyde de carbone, d'acide carbonique et de vapeur d'eau, chargé de sulfure de potassium et saupoudré de particules de carbone enflammé.
Ce mélange a été remplacé dans les expériences par la flamme d'un chalumeau à gaz alimenté par un courant d'air chargé de poussier n° 1, et la composition moyenne du gaz
d'éclairage permet de penser qu'au point de vue des éléments actifs, les deux mélanges sont à peu près équivalents.
L'appareil générateur du coup de mine se compose du canon et du régulateur.
Le canon (a, fig. 5) est une lampe Bunsen séparée de son socle; il consiste essentiellement en un tube en laiton muni d'un ajutage latéral à robinet lançant suivant l'axe de l'appareil un filet de gaz d'éclairage. Le tube a une longueur de 12 centimètres et un diamètre de 5. Le gaz est pris en C au moyen d'un tube en caoutchouc sur la con-
duite générale du laboratoire et la buse de sa tuyère a 3 millimètres de diamètre. L'extrémité postérieure du tube est fermée par un bouchon en caoutchouc, traversé par un tube en verre de i centimètre de diamètre qui peut être relié à volonté soit au soufflet de forge f, soit à la cloche à courant d'air e. L'extrémité antérieure du canon peut être garnie d'une
bue mobile enrasée formée d'un bout de chalumeau implanté sur un bouchon en caoutchouc enfoncé dans l'intérieur du tube. L'appareil, serré dans les mâchoires d'un poteau vertical, peut être fixé dans une position horizontale ou calé sous des angles divers au moyen de petits coins en bois. Le régulateur est un réservoir alimenté par un courant d'air pur, mais irrégulier, et fournissant un jet réglé de gaz
imprégné de poussier. Le réservoir est formé par un cylindre en verre de 3o centimètres sur 15 terminé en goulot à une extrémité. L'ajutage est fermé par un bouchon en