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EXPLOITATION ET PRÉPARATION DE L'ANTHRACITE
ces appareils les anthracites de la taille de l'egg et .au-dessous, y compris le chesnut et le pea, dont on ne peut pas enlever le schiste à la main, parce que les morceaux sont trop petits. La 'grande différence de densité du charbon et du schiste rend d'ailleurs la séparation facile, et l'on opère sur des morceaux triés par ordre de grosseur. On fait usage, soit de cribles à piston, soit du crible breveté de M. Pliant,. Les cribles à piston, de grande dimension, sont à fond de cailloux roulés, reposant sur des mailles assez larges pour laisser passer le schiste. L'anthracite à purifier arrive constamment d'un côté du crible, et un râteau, animé d'un mouvement de va-et-vient, enlève et fait tomber du côté opposé les morceaux de charbon. Le schiste qui s'accumule au fond de la cuve de l'appareil est relevé par une noria. On s'arrange de manière à ce qu'il ne reste plus de schiste avec l'anthracite ; il faut pour cela perdre un peu de charbon avec le schiste. L'emploi des cailloux roulés est assez coûteux, ils s'usent
vitent, et ils ont besoin d'une certaine préparation pour .être bien assortis de grosseur.
L'appareil de M. Plumb, dont la partie essentielle est représentée fig. 19, Pl. VI, est un crible AB circulaire, plongeant dans l'eau d'une cuve, animé d'un mouvement de vaet-vient vertical de petite amplitude et rapide (18o à 2 oo se-
cousses par minute). Ce crible, percé de trous très-petits, se. compose de deux parties laissant entre elles une fente circulaire dont on peut faire varier la hauteur. Le charbon à laver arrive au centre de l'appareil, le schiste s'écoule par la fente circulaire au fond du crible, et le charbon tombe par-dessus les bords sur un anneau mobile CD. Cet anneau
se relève huit fois par minute, et déverse par-dessus les bords de la cuve le charbon propre qu'il porte. Le schiste est enlevé du fond de la cuve par un noria. Cet appareil, encore tout nouveau, paraît fonctionner d'une manière satisfaisante.
EN PENNSYLVANIE.
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Dans l'exploitation, la préparation et le transport de l'anthracite, malgré la solidité de ce combustible, on fait beaucoup de menus, qui jusqu'à présent n'ont eu aucune valeur. M. Loiseau a fait des expériences nombreuses d'agglomé-
ration de ces menus, et il est arrivé à des résultats qui doivent être satisfaisants, puisqu'il est en train d'établir à port-Richmond, près Philadelphie, une usine pouvant fabriquer Li.o.000 tonnes d'agglomérés par an. L'agglomération se fait au moyen d'argile, ce qui a l'inconvénient d'augmenter la proportion des cendres, mais la quantité primitive étant faible, l'inconvénient est tolérable,
d'autant plus qu'on n'ajoute que 5 p. 100 d'argile. Avec une aussi faible quantité de ciment agglomérant, il faut un malaxage très-soigné, qui se fait dans un malaxeur à sept arbres verticaux.
A la sortie du malaxeur, le mélange est comprimé et moulé en petites boules de la grosseur du stove (car c'est l'espèce qui se vend le plus cher). Cette opération se fait simplement par le passage de la matière pâteuse entre deux cylindres portant des cavités hémisphériques se correspondant.
Les boules sont ensuite séchées et cuites progressivement dans un four très-long. Les boules ainsi préparées ne pourraient pas se conserver longtemps, elles se déliteraient à l'air. On les recouvre d'un enduit protecteur en les plongeant chaudes dans de la benzine tenant en dissolution certains résidus de la fabrication des chandelles
L'atelier sera installé de manière à ce que toutes les opérations se fassent automatiquement. il est probable que M. Loiseau en publiera des descriptions dans des journaux techniques anglais ou français.