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EXPLOITATION ET PRÉPARATION DE L'ANTHRACITE
trommel à broken N, pareil au trommel Q, donnant comme lui du broken et des charbons plus petits, envoyés au grand trommel du sud O; les menus venant de ce dernier trommel
vont rejoindre, dans le crible unique à pea coal, ceux du trommel S.
Les diverses sortes de charbons préparés étant contenues dans des soutes munies de trappes, le chargement dans les wagons de chemin de fer s'effectue sans difficulté au moyen de petites glissières. Celles pour les charbons
broken, egg, store (grand et petit) ont une grille à barreaux espacés de 13 à 19,mil1imètres, qui laisse tomber les fragments et menus. Ce qui traverse ces grilles est, ou remonté au culbuteur pour être trié de nouveau, ou brûlé sous les chaudières de la mine. On voit qu'il y a dans le breaker deux parties pareilles,
d'une part les cylindres P et les trommels Q et S, et de l'autre les cylindres M et les trommels N et 0; on distribue également les charbons entre ces deux parties.
Un des caractères les plus remarquables des breakers est le transport automatique du charbon qui glisse sur des plans inclinés d'un appareil dans l'autre jusqu'en bas. Il est donc nécessaire d'avoir une certaine hauteur de chute, depuis le culbuteur jusqu'au niveau des rails sur lesquels circulent les wagons en chargement ; mais il est également très-important de ne pas avoir une hauteur exagérée, car elle est alors nuisible en augmentant de beaucoup le déchet du charbon qui se concasse et se réduit en menu. Le charbon doit toujours glisser le long d'un plan incliné et ne jamais tomber verticalement : il faut aussi éviter avec soin les coudes brusques, et en général tout ce qui peut
produire des chocs violents sur les fragments. On ne peut cependant éviter une chute verticale de l'anthracite dans le chargement en wagons de chemin de fer. La grande multiplicité des types de ces wagons, de hauteur très-variable, munis souvent de manivelles de freins en saillie au-dessus
En PENNSYLVANIE.
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des bouts extrêmes, oblige à tenir les glissières de chargement plus haut qu'il ne serait nécessaire dans beaucoup de cas: Les exploitants voudraient voir adopter par les compagnies de chemins de fer un type de wagon uniforme, aussi bas que possible, sans aucune saillie sur les petits côtés. L'étude d'un 'projet de breaker est assez compliquée, car outre la considération de la hauteur de la chute, qui doit être suffisante, mais sans excès, il faut installer les divers appareils, et les transmissions (par courroies et roues d'angle) au milieu d'une charpente assez serrée. Dans le breaker que je viens de décrire, la machine motrice est une machine rotative placée en Z (fig. 1, Pl. VII). Il est important d'enlever les morceaux de schiste avant le passage du charbon entre les cylindres broyeurs. afin qu'ils ne soient pas broyés inutilement en plusieurs fragments plus petits. On pourra laisser passer entre les cylindres les morceaux où le charbon est mélangé au schiste, qui seront concassés et donneront des morceaux de charbon propres.
Un breaker bien installé doit, ou plutôt devrait pouvoir, à volonté, donner tous les charbons séparés de grosseur, mais sans broyage aucun, ou au contraire transformer tout le steamboat et le lump en charbons préparés. L'emploi de l'eau est très-avantageux dans les breakers, en facilitant le, criblage et empêchant les trous des trommels de se boucher. Lorsque l'on n'emploie pas l'eau, il
faut donner une plus grande longueur aux trommels et nettoyer fréquemment ceux qui ont les trous les plus fins.
On fait usage quelquefois, dans ce but, de jets
de vapeur.
Dans le breaker que je viens de décrire, comme dans presque tous les ateliers de ce genre, l'enlèvement des morceaux de schiste se fait à la main. Depuis quelque temps cependant, des appareils mécaniques de lavage commencent à se répandre pour cette opération; on purifie avec