Annales des Mines (1875, série 7, volume 7) [Image 152]

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A FREYBERG.

TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS

cornières auxquelles se relient les quatre faces du

four

qui ne sont pas en contact avec.le fer à double T.

Les consoles extérieures portént une conduite cylindrique en fonte destinée à conduire le vent aux tuyères. Ce système de construction rend la partie supérieure du four complétement indépendante de l'ouvrage et du creuset; les réparations dans les parties basses du four, plus sujettes à l'usure, sont par suite relativement faciles. Le creuset est formé de brusque damée. L'épaisseur de la sole de brusque est d'environ orn,i 4 (6") et la profondeur du creuset, depuis l'axe des tuyères, de om,57 (2'). Les tuyères, au nombre de huit, correspondent au mi-

lieu de chacune des faces du four. Elles sont à courant d'eau. Un tuyau en tôle incliné, partant de la conduite principale, y amène le vent. Le diamètre des buses est de 'o"',o47 (2"). Sur l'une des faces du four, qui est la face d'avant, se trouvent la tympe en fer refroidie par un courant d'eau et deux conduits en fonte pour les scories, qui sont enlevées dans des vases analogues à ceux déjà décrits. Le plancher sur lequel sont disposées les charges est au' niveau du gueulard. Celui-ci est fermé ; une prise de gaz latérale conduit les fumées aux chambres de condensation. L'appareil de chargement est disposé de la manière suivante : sur le gueulard repose une forte plaque en fonte, qui laisse en son milieu une large ouverture circulaire avec un rebord supérieur, cylindrique d'abord, puis évasé. A la partie cylindrique s'adapte un tube en tôle, qui descend à une profondeur da om,61(2' 6") dans la cuve. Sur la partie évasée et sur le plancher de chargement repose une trémie'

en tôle. Cette trémie est fermée par une cloche en tôle suspendue par des chaînes à un levier. Pour faire le chargement, on dispose les matières dans J'espace annulaire compris entre la trémie et la cloche ; on manoeuvre le levier, et le minerai tombe dans la cuve.

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Dans d'autres fours la prise de gaz est centrale ; la disposition est alors un peu différente. Le tuyau d'abduction se compose de deux parties, l'une fixe, l'autre mobile avec la cloche en tôle; ces deux parties sont reliées entre elles au moyen d'une fermeture hydraulique. La fermeture du gueulard est une des plus importantes modifications apportées aux fours de fusion. Elle réduit dans un rapport très-notable les pertes par volatilisation.

Travail. - Le chargement du lit de fusion se fait à la brouette : une brouette de lit de fusion pèse i 52',5 ; le coke se charge au moyen de wagonnets. En allure normale, on passe 4 à 5 brouettes de lit de fusion pour 5 wagonnets de coke.

Les tuyères sont munies d'un oeil, qui permet au maître fondeur de juger de la marche de l'opération, et de modifier au besoin la charge du lit de fusion d'après l'allure du four.

D'ailleurs, la température étant reconnue, à l'inspection des tuyères, celle de l'allure normale, on juge des défauts que présenterait la composition du lit de fusion d'après l'aspect des scories. Si elles filent, elles sont trop quartzeuses; si elles répandent d'épaisses fumées blanches, elles sont trop riches en zinc. On peut alors modifier la composition du lit de fusion ; le remède le plus facile à

appliquer consiste dans l'addition de matières ferrugineuses oxydées, par exemple de pyrites grillées aux Kilns. La pression du vent est en moyenne de 5 centimètres de mercure. C'est là une des conditions essentielles du travail marche rapide, soufflage abondant et à faible pression. On

cherche à Freyberg à diminuer autant que possible la pression du vent, principalement, il est vrai, dans le but d'économiser le combustible, mais aussi au point de vue de la séparation nette de la matte et des scories dans le creuset. Le vent produit en effet des vagues dans le bain métallique, et il en résulte qu'en s'écoulant les scories en-