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traînent parfois de la matte, qu'il faut ensuite séparer par cassage. Cet inconvénient a paru assez sérieux pour qu'on ait songé à donner au four Pilz un creuset extérieur. Les expériences n'ont pas encore été faites; mais l'un des fours a été adapté clans ses parties- basses à cette nouvelle formule de travail. Je crois que là n'est pas la solution, et que les inconvénients de l'avant-creuset, au point de vue
de la séparation nette de la matte et des scories, seront encore beaucoup plus grands que ceux du creuset intérieur. Partout ailleurs, du reste, l'avant-creuset semble
plombeuse, moins 11.1.800 kilogrammes de matte riche en plomb que celle obtenue au four de Stollberg; quantité relative de matte a notablement diminué, à III. Des scories plombeuses et argentifères, analogues le Iraicelles de l'ancienne formule ; elles repassent dans 1.
tempie.M.
Des poussières plombeuses et argentifères. Consommations. - On consomme par jour 7,25 à 7,50 tonnes de coke, soit 190 kilogrammes par tonne de minerai grillé ; la main-d'uvre est de
En résumé, nous trouvons au four Pilz les avantages.
con clamn é.
L'évacuation des scories se fait d'une manière continue,
et alternativement par l'une ou l'autre des deux voies. Aussitôt le récipient rempli de scories, on ferme le conduit qui leur livrait passage au moyen d'une tige de bois taillée
en pointe, et l'on ouvre l'autre voie. La coulée a lieu toutes les trois heures environ, et de la même façon qu'il a été indiqué pour le four de Stollberg. On semble cependant avoir renoncé aux bassins de ré-
ception de la matte et du plomb d'ceuvre 'situés dans le sol de l'usine. On y substitue des récipients mobiles, qui ont l'avantage de dégager les abords du four, une fois la coulée terminée. Leur construction est très-simple : ils consistent en un cadre carré en fer porté sur quatre roues ; sur ce cadre repose, par deux oreilles, un bassin en fonte de forme tronconique, qui sert de récipient.
Le four Pilz est desservi par G ouvriers, qui font des postes de douze heures.
Produits. - On passe dans un pareil four en vingtquatre heures 85 à 90 tonnes de lit de fusion, contenant 57,5 à 4o tonnes de minerai. On obtient, sans parler des speiss qui ne sont qu'accidentels I. 7.25o kilogrammes de plomb d'ceuvre de richesse en argent variable et très-impur, comme celui obtenu au four de Stollberg.
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A FREYBER G.
TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
suivants sur le four de Stollberg Augmentation de production dans le rapport de à 5; Durée beaucoup plus grande des campagnes ; Légère diminution dans la consommation de combus-
tible;
Réduction de moitié dans la main-d'oeuvre; Diminution dans les pertes en plomb et en argent par suite de la volatilisation ; Enfin, grâce à l'introduction de la castine dans le lit de fusion, les maltes- et les scories sont peut-être moins riches en plomb et en argent; mais le résultat est encore insuffisant.
Passons maintenant à l'étude de la fonte réductive, telle qu'elle se fait aujourd'hui dans le nouveau four de Pilz. Fonte plombeuse au four Pilz n. 2.
Lit de fusion. - Nous sommes arrivés à la dernière étape de la fonte plombeuse; nous allons voir en premier lieu la composition du lit de fusion.
Elle a été légèrement modifiée. La proportion des scories s'est abaissée de Io° à 70 p. 100 du minerai traité ; celle des mattes crue et grillée est restée de 4 à 5 p. too; enfin, la castine, au lieu d'être employée en quantité de