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briques ; elles sont distantes l'une de l'autre de o0,5o.
L'extérieur du four est revêtu d'un enduit de chaux, qu'on refait tous les ans. En outre, avant chaque calcination, on recouvre tout le four d'un lait de chaux.
On charge à la fois 25 à 4o cordes de bois, selon la dimension du four, en moyenne 55. Une corde = 128 pieds 3st"e°,6. Le bois (sapin et érable) est en grosses cubes bûches qu'on dispose en rangées parallèles jusqu'au sommet, de manière à remplir complétement le four. A la base on ménage un conduit entre les bûches, allant de la porte
au centre : au centre même on met quelques charbons mal cuits d'une autre opération ; on en dispose aussi en divers points de la masse pour les recuire. Trois hommes font ce chargement : deux apportent et jettent les bûches dans le kiin, le troisième les y dispose. Ce travail dure deux ou trois jours. Le chargement étant fait, on lute la porte supérieure, on allume la masse par le conduit réservé en bas, et on lute la porte inférieure. Puis on débouche les orifices voisins de cette porte des deux côtés. A mesure que l'opération s'avance, on débouche des orifices de plus en plus éloignés de
la porte en refermant les plus rapprochés, de proche en proche. La cuisson dure ainsi six jours. Alors on ferme tous les ouvreaux et on laisse refroidir pendant quelques jours ; puis on défourne. Le charbon remplit le four à peu près jusqu'à la naissance de la voûte de briques; 35 cordes de bois donnent 120 bushels de charbon (126 stères donnent 457 hectolitres, ou un stère 3,5 hectolitres). Les kilos sont rangés par groupes, adossés à de petites terrasses pour le chargement, les uns près des hauts fourneaux mêmes qu'ils alimentent, les autres en divers points des forêts adjacentes. Le charbon est fait, soit par des entrepreneurs, soit au compte de l'usine. Par exemple, aux fourneaux de Pioneer un payait en 1874 aux entrepreneurs 12 cents par bushel
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DU LAC SUPÉRIEUR.
MINERAIS DE FER
(1',56 par hectolitre) rendu à l'usine, pour frais de fabrication et de transport (non compris le prix du bois ; les usines possèdent généralement des forêts assez étendues).
Au haut fourneau de Morgan, les frais de fabrication étaient les suivants
La corde de bois.
Abatage des arbres Découpage des arbres abattus. Transport. Total
Le stem
e 0,50 ou Fr. 0,65 55 1.25
1,3o 1,65
55 2,75
5,60
A 1.,00
Soit, pour un rendement de 4,5bushels à la corde (3,5 hectolitres par stère)/ 8 cents par bushel de charbon ou tr,o15 par hectolitre de charbon. Vient ensuite Remplissage
des
kibis,
défournement et chargement en charrettes.
.
Transport en charrettes..
par bushel. 2
1/4 à
2
Par hectolitre.
1/2 cents ou Fr. 0,50 a 0,32 0,13
Mazippôutl.ation aux tas de 0,055
Total.
.
.
.
iV, à 11 3/, cents ou Fr. 1,78 à 1,50
par hectolitre.
Les forêts s'épuisent rapidement autour des usines ainsi, pour les deux hauts fourneaux de l'usine Pioneer, on détruit par an 800 acres de bois (324 hectares). La castine est rare ; dans quelques usines on emploie des calcaires dolomitiques qui se trouvent (assez rarement) dans le terrain environnant ; dans d'antres, on fait venir le calcaire, par bateaux, de carrières situées dans les îles du lac Huron ; il se vend jusqu'à 4 4 (18',6o) la corde (5-0,6) à Marquette. o de hauteur, Les hauts fourneaux ont de 12 mètres à avec 2-,75 ou 2",90 de diamètre au ventre. 11 y en a un à Escana,ba de 17 mètres de hauteur et 5rn,6o de diamètre au ventre. Celui au coke de Marquette a 19 .mètres de hauteur