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MINERAIS DE FER
DU LAC SUPÉRIEUR.
vides ; au bout il y a un chariot pour faire passer les wagons d'une voie sur l'autre. A Marquette, il y a deux estacades de ce genre; la plus longue a 575 mètres de longueur totale, dont 220 mètres accessibles aux navires, et l'on devait la prolonger en 1875 de 15o mètres ; la hauteur au-dessus du lac est de 12 mètres, la largeur au sommet de 16 mètres : il y a quatre voies,
communiquant au bout de la jetée par un chariot. Cette estacade renferme 156 poches à minerai, dont 120 contiennent 55 tonnes et 16, ioo tonnes. On peut charger huit bateaux à la fois on a embarqué en un seul jour 6. 000 tonnes. Un navire d'une capacité de 5oo tonnes peut être chargé en une heure un quart, et un de 700 tonnes en 10,55. On y a embarqué en 1872 (du 12 mai au 25 novembre) 5oo.000 tonties de minerai, dont 75.000 à bord de bateaux à vapeur, et le reste à bord de voiliers. Le tonnage moyen des bateaux est de 65o tonnes (de froo à too) : les voiliers dominent, ce sont pour la plupart des trois-mâts goélettes. Assez souvent .un voilier et un vapeur naviguent de conserve, le vapeur remorquant l'autre au besoin.
Ce dock appartient au chemin de fer. On fait payer 2 0 cents (o',85) par tonne de minerai, pour frais d'embarquement. Sur chaque poche sont inscrits la nature du minerai et le nom de la mine d'où il provient. La plupart des
bateaux vont à Cleveland, sur le lac Érié; le fret est de 2,50 à 5 (1 tt,5o à 14 fr.) par tonne. 11 y a aussi à Escanaba un dock important. On a embarqué en 1874 tonnes.
tonnes.
A Marquette, LiA.000 de minerais et ,26.500 de fonte. 13.0o0 A Esdanaba, 280.000 86. 000 A l'Anse, Et au fourneau de Grand-Island, 1.2.000 tonnes de fonte.
-
(C'est, en tout, 261.000 tonnes de moins qu'en 1875.)
§ II. - Métallurgie. La composition moyenne des minerais, d'après le livre de M. Brooks, qui contient les résultats d'un grand nombre d'analyses, est la suivante MimaLites.
Protoxyde de fer Sesquioxyde de fer. Oxyde de manganèse. Alumine Chaux. Magnesie. Soufre
90,52
traces. 1,39
. ..........
0,70 0,42 0,05 0,26
Acide phosphorique. Silice et quartz Eau combinée. Eau non combinée Eau tomle Matières volatiles.
19,64 67,76 0,13 2,13 0,68 0,69
5,89
0,13 0,20 7,83
0,77
0,81
LimeRites.
75,75 0,80 1,51
0,36 0,29 0,11 0.18 14,04 3,94 1,18
Fleg ores.
70,98
traces. 2,51 0,45 0,20 0,03 0,13 25,12 1,05
1,81
100,00
Fer. Phosphore Soufre Manganèse. Poids spécifique
Magnélites.
62,91 0,11
0,05
traces. 4,74
100,00 62,93 0,08 0,13 0,09 4,59
105,00 52,65 0,03 0,11
0,56 3,88
100,00 49.33 0,05
0,03
traces. 4,09
Le combustible employé dans les hauts fourneaux est le charbon de bois (il y a cependant à Marquette un haut fourneau au coke et un à l'anthracite. On a fait aussi des essais
de tourbe mélangée au coke). Le charbon de bois se fait dans des fours ou kilns, ayant ordinairement la forme de ruches d'abeille, parfois aussi rectangulaires et étayés .
extérieurement par des pièces de charpente. Les fig. 9 et 10, Pl. I, représentent un kiln de la première sorte. 11 se compose d'un soubassement circulaire en moellons supportant
une voûte en briques. 11 y a deux portes, l'une en haut, dans la voûte, .pour le chargement, l'autre en bas pour te défournement. Ces portes sont fermées pendant la combustion par des plaques en fer lutées. A la base du soubassement se trouvent tout autour trois rangées d'ouvertures de la grandeur d'une brique qu'on bouche à volonté avec des