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MACHINE D'ÉPUISEMENT
Cette disposition, aussi simple qu'élégante, me semble à recommander sous tous les rapports : M. Quillacq a évidemment trouvé là la meilleure solution pour les grands épuisements tant au point de vue d'une grande puissance réalisée sous un faible volume, te qui est d'importance capitale lorsqu'on doit concentrer sur un même puits l'extraction et l'épuisement, qu'au double point de vue d'une économie immédiate dans la dépense de premier établissement et d'une économie permanente de vapeur et de combustible. Cette machine me paraît une solution à mettre en regard. de celle adoptée par M. A.udemare pour le puits SainteMarie des mines de Blanzy, solution moins élégante assurément que le refoulement direct au moyen d'une machine à vapeur établie au fond, mais d'une application plus générale, car on sait les difficultés d'exécution et d'entretien présentées par les machines à mouvement circulaire continu établies à l'intérieur des travaux à assécher. Ces difficultés sont telles que, malgré les exemples si bien étudiés et si satisfaisants donnés par la Compagnie des mines de Bla.nzy, cette solution n'est considérée par la plupart des ingénieurs que comme un expédient auquel il est précieux de pouvoir recourir dans certaines circonstances toutes spéciales, mais auquel ils préfèrent normalement la machine d'épuisement à mouvement alternatif avec temps d'arrêt aux extrémités de la course, .qui seule d'ailleurs est applicable aux grandes profondeurs.
de io mètres sur
6",80.
Les machines du puits Tuhan, à Kladno, que, dès l'année dernière, M. Barré, ingénieur des mines, directeur des mines et domaines de la Compagnie des chemins de fer autrichiens, me signalait comme exemplaire, a depuis si brillamment fait ses preuves, que M. Barré en commanda
une seconde du même système à M. Quillacq pour les mines de Bechitza dans le Banat. Enfin on me dit que sur le conseil de M. l'inspecteur général Callon, la Société des
A DOUBLE EFFET.
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mines de soufre de Grotta Calda, en Sicile, vient de commander au même constructeur une machine de ce type pour un épuisement de 141 mètres. Ces deux commandes montrent que la machine d'épuisement à double effet du système Quillacq est dès maintenant reconnue comme très-avantageuse, et elles émanent d'ingénieurs trop compétents pour que je ne sois pas trèsheureux de trouver mon jugement confirmé par le leur. II.
Description de la machine d'épuisement à double effet établie sur le puits Tuhan des mines de Brandeisl en Bohême, par MM. Quillacq et Ci., d'Anzin.
La machine d'épuisement du puits Tuhan, dont la PL III, et I o , fait connaître la disposition générale, a été conçue par MM. Quillacq et C à la suite d'un voyage que leur ingénieur, M. Martin, fit dans le bassin de la Ruhr pour étudier les perfectionnements apportés aux machines d'épuisement dans cette région. Proposée par ces messieurs à la Compagnie des chemins de fer autrichiens, elle fut adoptée pour le puits Tuhan, sur lequel elle marche depuis septembre 1874. Profondeur du puits d'épuisement. - La profondeur à fig. 6, 7, 8, 9
laquelle il faut prendre l'eau est de 55o mètres, et cette hauteur a été divisée en deux parties
Sur la première, qui a 15 mètres, on a établi deux pompes aspirantes et soulevantes, de om,480 de diamètre, qui prennent l'eau au fond du puits. Sur la seconde, qui a 535 mètres, on a établi 5 pompes aspirantes et foulantes, de om,658 de diamètre, échelonnées
à des distances variant de 96-,85 à 68m,28 ; au jour le réservoir est à in', au-dessus de la margelle du puits, et la hauteur moyenne d'aspiration de chaque jeu foulant étant de om,5o, on voit que la hauteur totale du refoulement est de 535m
1"',50
5x
o'",50
- ,5é mètres.