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EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'OR
EN CALIFORNIE.
faut surtout, dès qu'on s'aperçoit, à l'abondance des infil-
hydraulique d'une forme particulière, qu'on appelle hurdygurdy wheel (*). Les roches traversées sont des schistes noirs durs, et, par places, des quartzites très-durs. Pour une partie du travail
trations, à la couleur et à la dureté moindre du rocher, qu'on approche du dépôt, percer un trou de sonde assez long en avant du front de taille; lorsque ce trou traverse complètement le rocher, on y introduit une barre de fer longue et mince pour tâter le terrain : si cette barre s'enfonce facilement d'un mètre ou deux, c'est qu'elle pénètre dans des sables dangereux ; on est alors trop près du bord du bassin, il est prudent d'abandonner la cheminée et de prolonger plus loin le tunnel : la position latérale donnée à cette cheminée est alors avantageuse. Si, au contraire, en
sondant le terrain d'alluvion, on le trouve résistant, on continue à percer, en remontant, la cheminée verticale ou oblique, dans le rocher, puis dans les alluvions jusqu'à ce que celles-ci deviennent trop meubles pour qu'on puisse continuer aisément ce travail : on fonce alors de la sur-
face, après un levé exact, un puits qui vient rejvindre
Si
on a fait usage de perforateurs à diamants. J'ai indiqué, dans une note insérée aux Annales des mines (7e série, t. VII, 1875, p. 475), les résultats et le coût de l'emploi de ces appareils dans ce tunnel. A la main, le prix moyen du pied de tunnel, percé à l'entreprise, était de 4 54,77 (590 francs le mètre); avec le perforateur, de 4 34 (575 fr. le mètre), et l'on allait beaucoup plus vite. Dans la coupe de la mine Pactolus, à Smartsville (fig. 1, pl. I), deux tunnels sont indiqués, l'un, très-court, ayant servi à l'exploitation des parties supérieures, et l'autre, de 55o mètres de longueur, débouchant au thalweg du dépôt.
2m, 1 0 partout ailleurs. La pente est de 4,5 p. joo. Commencé en 1872, il a été terminé à la fin de 1874. On a
A French Corral, on perçait en 1874 un tunnel devant avoir 900 mètres de longueur, avec une section de 2m,30 sur 2m,5o, et une pente de 8 pouces en 14 pieds (om,o48 par mètre), débouchant dans la vallée de la South Yuba. Ce tunnel était attaqué par les deux bouts, à partir de la vallée de la South Yuba, et à partir d'un puits de 4o mètres de profondeur, percé dans le dépôt aurifère sur une hau-
foncé, sur la ligne du tunnel, huit puits, dont un clans le dépôt aurifère, ce qui, avec la sortie de la galerie, donnait 16 fronts d'attaque (le premier puits étant au fond). Ce tunnel n'est pas tout à fait rectiligne, car il suit la vallée étroite de Humblig creek (rivière de la Blague), dans laquelle s'ouvrent les puits : les axes des diverses sections entre les puits sont, d'ailleurs, des lignes droites. Il dé-
du puits, il y avait un homme pour l'extraction (au moyen d'une roue hydraulique) et les manoeuvres, et un forgeron pour réparer les outils. Le travail se faisait à l'entreprise
cette cheminée. Le tunnel des mines de la compagnie de North Bloomfield, marqué en points ronds sur la carte (fig. 5), a 2.3oo mètres
de longueur et une section de 2ra,5o sur 2m,5o dans le premier quart supérieur, et de im,8o à 2', 1 0 sur in',8o à
bouche dans cette vallée non loin de celle de la South Yuba.
Les puits sont rectangulaires et ont in',4o sur 2-,75. Sur chaque puits est installé un appareil d'extraction par benne et une pompe d'épuisement. Le moteur est une roue
teur de jo mètres et dans le rocher sur une hauteur de 3o mètres. Du côté du puits, le percement du tunnel se faisait à la main, avec trois postes par 24 heures, de 5 hommes chacun, dont 5 mineurs et 2 rouleurs. En haut
au prix moyen de 4 55 le pied (595 francs le mètre). A l'autre front d'attaque on employait un perforateur méca(*) Voir
la note C à la fin du mémoire, p. 69.