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EXPLOITATION EYDRAULIQUE DE n'on
on verse de l'eau dessus, en faisant osciller la machine. Les par-
ties fines sont entraînées par l'eau, et, grâce au mouvement de balancement, l'or avec les grains de sable les plus lourds s'arrête derrière les planchettes, tandis que les parties légères sont entraînées au delà. On rejette de temps en temps les cailloux qui restent sur la plaque perforée. Le sable très-riche, recueilli derrière les planchettes, est lavé au man qui laisse l'or. Lorsque l'or est en particules excessivement fines, on remplace
parfois la toile inclinée par une couverture de laine, qui retient un grand nombre de ces particules. On fixe alors parfois la boîte carrée mobile au-dessus de l'extrémité inférieure de l'appareil, afin de pouvoir allonger cette couverture. Un seul ouvrier suffit pour manoeuvrer le cradle ; cependant le travail est plus avantageux quand il est fait par deux hommes : l'un agite sans cesse la machine et y verse l'eau, tandis que l'autre renouvelle le contenu des boîtes perforées, qui sont alors au nombre de deux. Le poids d'eau nécessaire est au moins trois fois celui des sables lavés. En se servant du cracile, on doit éviter avec soin les accumulations de sable stérile derrière les planchettes, qui se produisent surtout lorsqu'on cesse de le balancer. Un homme seul peut laver avec cet instrument de à 5 yards cubes (ome,7 à nme) de sables par jour. Le long tom se compose d'une auge en bois, inclinée de 1 en 12, longue de 5",6o, large de Orn,50 à la partie la plus élevée, et de o-,75 à l'autre extrémité, et munie de rebords latéraux de 0',20 à o"',.15. Le fond est revêtu d'une feuille de tôle. A l'extrémité inférieure cette auge est fermée par une plaque de tôle perforée, inclinée de manière à former un rebord très-évasé. Au-dessous de cette plaque vient se placer l'extrémité la plus élevée d'une boîte
inclinée, un peu plus large, munie d'une série de planchettes transversales. Un gouttière en bois verse un courant d'eau continu en haut de l'auge, dans laquelle on jette les matières à laver : on les y divise
et on les agite constamment avec une pelle ou un râteau, en rejetant les pierres. L'eau entraîne le sable à travers la tôle perforée, et l'or s'arrête, comme dans le cradle, derrière les planchettes, où l'on verse parfois du mercure ; le courant est assez fort pour empêcher les sables stériles de s'arrêter à la même place. Avec cet instrument, la quantité d'or perdue, surtout lorsqu'il est en particules très-fines, est assez considérable. Pour diminuer cette perte, on a allongé beaucoup la boîte inclinée dans laquelle
EN CALIFORNIE.
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l'or s'arrête, et l'on en est arrivé à construire de longues lignes de sluice-boxes, pareilles à. celles que l'on emploie maintenant clans l'exploitation hydraulique, mais de plus petite section. En supposant la journée de mineur à Li (20 fr.), on admet que
le prix moyen du traitement d'un yard cube de matières aurifères est Avec le pan.
.
$ 20,00 MO
,
rocker.
long tont
système hydraulique.. .
.
le mètre cube).
$ 5,00 ( 35 $ 1,00 ( 7 $ 0,05 ( 0,35
Ces chiffres font nettement ressortir l'immense avantage du dernier système, surtout pour les sables très-peu riches. Quant à la question des rendements comparatifs, on n'a guère de documents à cet égard.
NOTE E. Raffinage de l'or et de l'argent à San Francisco. Les procédés employés à l'usine de la San Francisco Assaying and Befining Company (usine située à San Francisco même) pour
séparer l'or et l'argent et les débarrasser du cuivre et des autres métaux étrangers, que les lingots bruts contiennent en petite quantité, sont intéressants et diffèrent de ceux que l'on emploie le plus communément. Une description sommaire de ces procédés a été donnée dans le Berichte der deutschen chemischen Gesellschaft
de Berlin, par M. F. Gutzkow, ancien directeur de l'usine. Je donne les détails qui suivent d'après cette description, et d'après ce que j'ai vu moi-même dans l'établissement.
Les lingots traités ne proviennent pas tous des mines de Californie; celles de Virginia City en fournissent un grand nombre et, dans ces derniers, la proportion d'argent est beaucoup plus forte (ce qui permet de pratiquer l'opération dite impazriation). On a renoncé à précipiter l'argent, dissous clans l'acide sulfurique, par le cuivre, à cause du bas prix du sulfate de cuivre, produit accessoire et très-abondant du traitement. On emploie, pour
réduire l'argent, transformé préalablement en sulfate solide, le sulfate de protoxyde de fer. Voici la suite complète des opérations : On commence par fondre au creuset, dans des fours soufflés, à l'anthracite, les lingots à raffiner, assortis de telle sorte que l'or et l'argent soient dans une proportion déterminée (3 ou plus d'argent pour 1 d'or), puis on granule l'alliage fondu. L'alliage granulé est