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RÉGION FERRIFÈRE
DES OUELHASSA.
de transport suivant les indications locales, et en réduire ainsi les frais ; on peut enfin gagner sur l'embarquement par l'établissement d'ouvrages à la mer. Mais tontes ces
on ne peut exporter plus que l'on ne peut embarquer. Et pour embarquer, il ne suffit pas d'avoir des facilités de chargement plus ou moins grandes, il faut avoir de plus .des navires disponibles en quantité suffisante, condition qui dépend beaucoup du point de la côte auquel on peut
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améliorations ne peuvent s'obtenir que par l'immobilisation d'un capital suffisant dont l'amortissement charge d'autant le premier article. Pour que cette charge laisse le prix de revient diminué, -
il faut absplu ment qu'elle soit rendue assez faible par sa répartition sur un grand nombre de tonnes vendues; il faut donc, avant tout, qu'il existe dans les gîtes à exploiter des quantités suffisantes pour l'amortissement du capital à employer, capital qui doit être déterminé d'après les conditions locales. D'après cela le premier élément d'une entreprise raisonnable doit consister dans l'exécution de travaux de rechet cites suffisants pour reconnaître positivement des .
chiffres précis en quantité. Ces recherches ne sont pas moins
indispensables pour déterminer les engagements qui peuvent être pris avec des acheteurs, et soustraire les entreprises à un mode de vie précaire et aléatoire. Ces précautions si élémentaires sont loin pourtant d'être généralement employées. Comme presque tous les gîtes sont des minerais exploitables à ciel ouvert, on se laisse aller assez facilement à explôiter saris faire de recherches, marche très-impru-
dente et bien propre à amener de graves déceptions, à
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amener économiquement les produits. Ici se pose donc, comme une condition de premier ordre, le plus ou moins de facilité d'aborder la côte, suivant les localités, et l'on voit que cette condition a une influencé
directe et positive sur le prix de revient. On va voir qu'elle
n'en a pas une moindre sur le prix de vente, et que par suite cette condition-a une double action sur le bénéfice possible et est tout à fait vitale pour les exploitations. Le prix de vente en effet dépend d'abord naturellement des teneurs et qualité de la marchandise. Sous ce rapport le minerai des Ouelhassa est très-satisfaisant comme qua,lité ; comme teneurs il demande dans beaucoup de gîtes une certaine attention. Ces teneurs, en effetsont fort va-
riables sur place, et l'expérience montre qu'on ne peut guère exporter avantageusement des minerais dont la teneur s'abaisse au-dessous de 5o p. 100. Il faut donc se restreindre à exploiter les parties riches des gîtes, et les parties qui, quoique moins riches, peuvent néanmoins fournir suffisamment de minerai marchand à l'aide d'un triage qui ne soit point trop onéreux. Mais, toutes choses égales d'ail-
,moins que l'on n'exploite seulement sur commande. Mais dans ce cas on ne saurait dire qu'il y ait une véritable entreprise durable. L'existence dans les gîtes de quantités suffisantes étant supposée reconnue, c'est déjà là un grand point, et cependant cela ne suffit pas. Ce sont, en effet, les quantités vendues, et non les quantités extraites qui payent l'amortissement. Or si l'on ne peut rien vendre que l'on n'ait d'abord extrait et transporté à la côte, il se peut très bien que l'on
leurs, le prix de vente dépend aussi essentiellement des conditions de fret au point d'embarquement. Ce fret est très-variable sur les divers points de la côte, et, sous ce rapport, les minerais qui peuvent gagner un port conve,--
ne puisse vendre tout ce que l'on pourrait extraire, car
n'y a pas de port, on ne peut opérer que par le beau temps,
nable sans trop de frais se trouvent très- favorisés. A Oran',
notamment, ils rencontrent un fret moindre que partout ailleurs, parce que leur transport peut se combiner avec celui de l'alfa, au grand profit des deux marchandises. Mais s'il faut aller embarquer sur un point de la côte où il