Annales des Mines (1876, série 7, volume 9) [Image 61]

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REGION FERR1FÈRE

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DES OUELHASSA.

Le n° i est sur le versant gauche du ravin qui porte le nom de Chaba,t-Ektombali. Il n'a encore été l'objet d'aucune espèce de travail, et n'est connu que par son affleurement, lequel figure sensiblement un rectangle de 15o mètres de long sur 5o à Go mètres de large. Le minerai de

cet affleurement semble riche partout, autant que la broussaille permet d'en juger. Le n° 2 offre aussi un affleurement rectangulaire de 15o mètres dans un sens et loo mètres dans l'autre ; les teneurs y semblent plus variables. Une portion du gîte a été exploitée anciennement par les habitants du pays, lesquels y ont creusé trois grottes attenantes les unes aux autres dont

la plus grande a 15 mètres de long sur io mètres de large et o mètres de haut. Le minerai de ces grottes a une teneur de Go p. loo environ. Il a été traité sur les lieux sans doute par le procédé encore actuellement usité au Maroc, procédé qui n'est autre que la méthode catalane simpliliée,

et l'on trouve encore sur place plusieurs tas d'anciennes scories résultant de ce traitement. Ce gîte présente une particularité toute spéciale ; à son extrémité ouest le minerai contient quelques petites géodes de cuivre carbonat éparses dans sa masse et est souillé de sulfate de baryte. Le cuivre carbonaté et la baryte se trouvent aussi en petite quantité dans le terrain encaissant, et pourraient bien être en relation avec l'îlot très-petit de terrain éruptif qui se montre dans le voisinage. Cette circonstance a motivé il y

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gîte de 15o à 200.000 tonnes de bon minerai, et il est fort possible qu'il y en ait beaucoup plus; mais il faudrait encore quelques sondages méthodiques pour en être sûr. Quoi qu'il en soit, il paraît probable qu'il y a assez de minerai dans le groupe de Sidi Safi pour qu'il puisse se rattacher avantageusement à une exploitation du bord de la nier d'ailleurs bien outillée. Djebel Haouaria. - Le groupe du Haouaria comprend les n" 5, 4, 5, 6, 7 et 8.

Tous ces gîtes sont très-proches de la mer; mais la côte n'est guère accostable dans le voisinage immédiat de cette

montagne, et les exploitants préfèrent transporter leurs produits à 5 ou 4 kilomètres plus à l'est, à la pointe de Camerata. Dans ce but une voie ferrée de 4.6o0 mètres de long, partant du gîte n. 4 à l'altitude de 198 mètres, va aboutir à la pointe, où, pour faciliter les embarquements, on construit une estacade qui doit s'avancer assez loin dans la mer. Cette voie a des pentes un peu fortes, qui rendent la montée de wagons vides un peu délicate ; mais c'est là un inconvénient auquel il sera facile de remédier au besoin. Quant aux conditions d'embarquement, on ne peut

guère prévoir actuellement jusqu'à quel point el:es seront facilitées, c'est là un point qui sera jugé par l'expérience. Les gîtes n" 5, 5, 7 et 8 pourront facilement se rattacher à la voie qui part du gîte n° 4. Mais le n° 6 est un peu

a quelques années des recherches pour cuivre, qui n'ont donné aucun résultat favorable et dont les travaux sont

trop bas.

éboulés.

Serir. L'affleurement n'est pas très-étendu, et semble mé-

Le gîte n° 3 est situé sur le petit sommet de Haouaria

Indépendamment de ces travaux il a été fait trois ou

diocrement riche; il n'a été jusqu'à présent l'objet d'au-

quatre tranchées superficielles sur divers points de l'affleu-

cun travail. Le gîte n° 4 est situé au pied nord-est du Djebel Haoua-

rement, à l'appui d'une demande en concession de fer troduite peu de mois avant la promulgation de la loi de 1866, et devenue inutile par suite de cette promulgation. Ces divers travaux rendent probable l'existence dans ce in-

ria; c'est sur lui que porte toute l'exploitation du groupe. Ou y a ouvert une carrière étagée sur une longueur de 16o mètres et une largeur de 7 à 8 mètres en moyenne; la