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DANS LA CHAÎNE MÉRIDIONALE DES ANDES DU CHILI.
SOLFATARES LATÉRALES DES VOLCANS
superposées aux trachytes, Les plus anciennes de ces roches sont noires, sans éclat, ou présentent un éclat tris. faible dans la cassure ; elles sont ordinairement compactes, à cassure plane ou conchoïde, large, imparfaite,
homogènes dans leur structure, laquelle cependant, sur des cassures qui ont subi l'effet du temps et des agents atmosphériques, présente des dessins et des reliefs rubanés, concentriques. On ne trouve pas sur le massif des deux Descabezados ces obsidiennes noires en niasses, ayant conservé leur éclat vitreux ; mais il existe du côté du Descabezado-Chico, sur la côte de Lis Animas, des coulées immenses d'obsidienne
vitreuse, d'un gris clair, porphyroïde, peu homogène, cassure inégale, parfois d'une structure poreuse, passant, insensiblement à des masses non moins considérables de ponces tout à fait pareilles à celles du Descabezado-Grande,
On rencontre aussi sur les pentes orientales de ce dernier quelques morceaux de peu-lite noire ou d'obsidienne, dont la structure est à gros grains irréguliers, doués d'un éclat résineux. o
Trachytes poreux, cellulaires, qui forment des nappes
superficielles, renferment souvent du feldspath vitreux,
disseminés en petite proportion, et passent souvent aux véritables laves, semblables à celles que les volcans actifs des Andes, particulièrement celui d' A.ntuco , rejettent actuellement. Parmi ces laves j'ai essayé de reconnaître la composi7, 'Lion de certaines, variétés de roches porphyroïdes dontPi 90
pu séparer, pour l'analyse, le feldspath, disséminé en moins petits et moins adhérents à la masse que celt des trachytes les plus ordinaires et les plus abondants cic; ces montagnes. Ce feldspath des laves, blanc, vitretpc fissuré, m'a donné pour sa composition Cristaux
Silice.
0,555
Alumine.
Magnésie
0,265 0,067 0,062 o,006
Oxyde de fer.
0,0.1_15
Soude Chaux.
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0,996
Cette composition se rapproche de celle de l'andésite Pisoje, des environs de Popayan, analysé par Francis (Minéralogie de Nicot, 184.o).
On peut dire que presque toutes les variétés des laves modernes des volcans des Andes et de leurs lapilli, qui ne sont que de toutes petites scories légères, renferment de l'olivine et du feldspath possédant le même éclat vitreux et la même cassure fissurée que celui dont je viens de citer composi tion ; mais jamais je n'ai rencontré dans ces roches
de l'amphibole, du pyroxène, de ramphigène ni aucune espèce de zéolithe.
Je passe Description de la solfatare de Cerro-Azul. maintenant à la description de la solfatare de Cerro-Azul, qui est pour ainsi dire le sujet principal de ce mémoire, et qui se trouve, comme j'ai déjà dit, dans la dépression que forment entre elles deux montagnes volcaniques : le Descahezado-Grande et le Cerro-A zul.
C'est par la gorge même, entre les deux montagnes, que passait, il y a vingt-sept ans, un chemin assez commode, par lequel les habitants de la province de Talca conduisaient leurs troupeaux de l'autre côté des Cordillères, où se trou-
vent des vallées couvertes de riches pâturages. Cet étroit passage servait de communication entre les deux républiques iieisines et
on le nommait Portezuelo de San Juan, ou Por-
ttzuelo del Viento, à cause des vents extrêmement forts qui régnent dans cet endroit. Le chernin était d'une pente
modérée, couvert de sable, et descendait à l'est dans les