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MACHINE A DÉTENTE VARIABLE DE M. SULZER.
EMPLOI DES taus D'ACIER.
On entend. par circulation brute régulière, la circulation simple des trains non compris les manoeuvres effectuées
NOTICE
aux abords des stations. Cette usure, plus grande sur ces
SUR
points, est donc due à deux causes : les manuvres plus ou moins nombreuses des trains et un serrage plus ou moins énergique des freins. Mais il n'y a que quelques points et quelques stations où l'usure marche aussi rapidement ; ailleurs elle varie extrêmement suivant les positions des rails par rappol aux stations, et suivant les stations elles-mêmes. Sur la ligne de Lodelinsart à Marcinelle, sur des pentes variant de o,o18 à 0,022, où les trains descendent toujours freins serrés, l'usure de 0,0 10 correspond à une circulation de 25 millions de tonnes.
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LÀ MACHINE A DÉTENTE VARIABLE DE M. SULZER
Par M. RÉSAL.
Qu'il me soit permis, avant d'entrer en matière, d'adresser mes remercîments à MM. Satre et Averly, ingénieurs-constructeurs à Lyon, concessionnaires du brevet
de M. Sulzer pour une grande partie de la France, de l'extrême obligeance qu'ils ont mise à me procurer tous les éléments qui m'étaient nécessaires pour rédiger cette notice. La machine dont il s'agit (Pl. V et fig. 1 et 2, PI. VI) est à connexion directe et à cylindre horizontal. Le cylindre est pourvu d'une chemise de vapeur entourée d'une masse feutrée maintenue par une enveloppe en bois.
La tige du piston est guidée par une glissière cylindrique qui offre sur la double glissière plane, généralement adop-
tée, l'avantage de parer, au moins en grande partie, aux effets fâcheux résultant d'un jeu latéral de l'arbre moteur entre ses épaulements.
Les deux orifices d'admission sont indépendants, de même que les orifices d'échappement.
Les premiers sont placés au sommet du cylindre, vers ses extrémités, les deux autres sont situés respectivement et au-dessous des précédents. L'admission et l'échappement sont produits par des sou-
papes équilibrées, disposition qui présente des avantages trop connus pour que nous croyions devoir nous y arrêter. Les soupapes sont maintenues sur leurs siéges par des ressorts à boudin.