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MACHINE A DÉTENTE VARIABLE
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DE M. SULZ ER.
La tige de chaque soupape d'admission est munie d'un piston sur lequel s'appuie le ressort ; la face opposée au ressort comprime, lorsque la soupape retombe sur son siée
à la conservation des siéges et des soupapes, et supprimait les inconvénients relatifs aux inégalités de dilatation.
la plus grande partie de l'air introduit pendant la levée,
engrène avec une roue pareille- calée sur un arbre de couche 0, parallèle à l'axe du cylindre. Cet arbre communique le mouvement au régulateur par un engrenage. Le régulateur, qui appartient au système dit américain, est formé de quatre bielles égales en longueur, qui deux à
par une petite ouverture dont on peut régler la section à la
main, de manière à satisfaire à toutes les conditions voulues.
Cette disposition a pour objet d'atténuer les chocs et d'éviter le forgeage mutuel de la soupape et de son siège (5), On a d'ailleurs reconnu par expérience que l'emploi de la fonte fine au bois, grise et àgrains fins, était très-favorable (*) Les objections soulevées contre l'emploi des soupapes dans les distributions ont été bien exagérées, comme on peut en juger d'après la déclaration ci-après de l'ingénieur de la compagnie générale de navigation de Lyon.
Une roue dentée conique, montée sur l'arbre moteur,
deux s'articulent à l'une et à l'autre boule, et de part et d'autre, aux extrémités d'un diamètre horizontal. La douille est surmontée d'une masse pesante de révolution, évidée à l'intérieur, qui entoure, à frottement doux, l'arbre du régulateur ; le poids des boules est très-faible par rapport à celui de cette masse. La douille porte une saillie cylindrique qui s'engage dans une cavité de même
Lyon, 1.6 mars 1876.
Je soussigné déclare que les machines des vingt bateaux à vapeur que la compagnie générale de navigation possède ont toutes leurs distributions par soupapes équilibrées. Ces machines fonctionnent depuis quinze, vingt et vingt-cinq ans. Leurs soupapes d'émission n'ont presque jamais été changées, et plusieurs, dont les
sièges n'ont pas été retouchés depuis leur mise en marche, fonctionnent encore aujourd'hui très-bien et sans fuite. Les soupapes d'admission tiennent parfaitement sans fuite quatre à cinq ans; quelques-unes n'ont eu besoin d'être retouchées qu'après neuf et aix ans et même quinze ans de marche. Leur diamètre varie de 0,16. à 0,500. Ces longues durées de fonctionnement sans réparations sont obtenues avec les siéges et soupapes en métal de même nature, no peu sec et bien homogène.
Le nombre de révolutions de nos machines est de 20 à 5o tours, suivant leur puissance; vitesse moyenne du piston, u mètres par seconde. La puissance de nos machines varie depuis 200 chevaux indiqués jusqu'à 1.000 chevaux. La compagnie possédait plusieurs machines (dont quelquesunes d«assez récente construction) avec distribution par tiroir de divers systèmes; toutes sans exception ont été changées et remplacées par des machines à distribution par soupapes. Après beaucoup et de longues expériences et essais comparatifs de divers systèmes de distribution, seule, la distribution par sou-
papes équilibrées nous a donné de bons résultats pratiques, et seule elle nous a permis d'obtenir les avantages suivants i° Distribution franche et essentiellement rationnelle;
2" Grande docilité ou facilité de manoeuvre, arrêt et mise en marche instantanée et sans aucun effort (souvent l'apprenti machiniste, de douze à quinze ans, change la marche des machines, dont les soupapes ont de 0,400 à 0,5o0 de diamètre); 3 Réparations beaucoup moins fréquentes et considérablement moins coûteuses (quelques heures en effet nous suffisent pour retdirreosisre).r et roder des sièges de soupapes là où il fallait plusieurs
Journées pour faire le même travail de dressage et de rodage de Un exemple entre autres du bon fonctionnement constant des soupapes : le bateau Mistral marche depuis ;85,.; la machine, de 500 chevaux indiqués, à distribution par soupapes, les soupapes n'ont jamais été changées, donne les mêmes résultats qu'à cette époque; sa dépense s'est maintenue en moyenne à ik,500 par cheet les souffleurs, avec des charbons de Maéldiyoccroemqpuraislitléa.11umage
Lyon, le 16 mars -1876.
L'ingénieur de la compagnie,
Signé J. rIGUET. Pour copie conforme RESAL.