Annales des Mines (1876, série 7, volume 9) [Image 138]

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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.

surface du sol, on remarque au voisinage de N. 20° 0. A la des blocs sphéroïdaux d'une roche trappéenne que nous n'avons pu observer en place. L'échantillon 78 qui provient d'un de ces blocs est une véritable mélaphyre porphyroïde, très-analogue aux mélaphyres de la côte S.-0. Avant d'ar-

river au sommet, on peut voir en place des affleurements (échantillon 77) en contact avec de roche serpentineuse

des schistes serpentineux sillonnés de veines de quartz. d'un massif Le chemin passe précisément au sommet

central d'où se détachent, sur cette face de la chaîne, trois contre-forts principaux : l'un s'étend vers le N.-0.

parallèlement au cours inférieur du Diahot ; un autre descend à l'E. vers Bondé; au troisième, qui se dirige vers le le cours N.-N.-O., se rattachent les massifs qui barrent

du Diahot, et qui le forcent à dévier vers le N. jusqu'à Maghine.

col, on En ce point culminant, et de chaque côté du horizontaux peut observer les schistes ardoisiers presque

le col, au-dessus des schistes serpentineux. Après avoir passé affleurer par places, on suit une série de couloirs où l'on voit des schistes sous l'épaisse végétation qui couvre le sol, serpentineux contenant des feldspathiques et des schistes

RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.

le sommet tabulaire du dôme Tiebaghi. Vers le S.-E., elle forme sur tout le litoral une sorte de bourrelet continu, au-dessus duquel se détachent de grandes masses abruptes qui dominent les baies de Koumac et de Gomen.

-En résumé, ces observations nous fournissent une coupe géologique de la pointe septentrionale de l'île, entre Balade etlKouniac. La fig. 4, Pl. VII, représente cette coupe théorique.

Nous devons en outre, avant d'aborder l'étude particulière de la région des mines de cuivre et de celle des mines d'or, retenir la notion de trois directions principales, auxquelles Se rattachent les divers accidents géologiques, savoir : i° N. 2o° à 3o° E. : Direction générale des terrains cristallins et

des terrains anciens en Nouvelle-Calédonie, de même qu'en Australie et en Nouvelle-Zélande.

2° N. 30° O. : Direction de l'éruption serpentineuse dont l'axe principal suit la côte N.-0., et qui se manifeste dans la vallée du Diahot :

i° Par des dykes de serpentine qui soulèvent les

dénudée

veines de quartz. On franchit ensuite une crête formée de schistes argileux très-ferrugineux, divisés en jusqu'à la plaquettes, contournés, disloqués, et redressés verticale, encaissant de nombreuses et puissantes veines On atteint de quartz intercalées dans leurs stratifications. la roche enfin la zone des calcaires cristallins, qui depuis aliMauprat forment une bande rocheuse régulièrement un gnée N. 52° O. Immédiatement au delà on rencontre

schistes premier îlot de roches serpentineuses au milieu des

vers argileux. En approchant de la mer et en descendant Koumac, on ne quitte plus les serpentines. La formation serpentineuse, dont le sentier traverse les plateaux infédomine rieurs, s'élève au N.-0. jusqu'au grand massif que

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schistes ardoisiers en les orientant du N.-0. au S.-E.; 2° Par des veines et des filons de quartz, parallèles à cette même direction, encaissés dans les joints des schistes, au voisinage des dykes de serpentine. 3' Une direction probablement comprise entre N.-N.-E. =S.-S.-O. et

suivant laquelle les roches de glaucophane

percent au jour au milieu des micaschistes au-dessus de Balade, et se prolongent à travers les schistes dans la région des mines de cuivre.