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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 263
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
CHAPITRE II. MINES DE CUIVRE 01.
les micaschistes, s'étend dans la direction du N.-0. jusqu'à la pointe de Tiari. Un grand contre-fort s'en détache et s'avance jusqu'au bord du Diahot, aux deux tiers
environ de son parcours entre Manghine et la mer ; il
§ 1.
Description générale de la région des mines de cuivre.
Il existe une carte topographique de la vallée du Diahot, dressée par M. Parquet, chef du service topographique en Nouvelle-Calédonie. Malheureusement cette carte, qui est
se termine par un monticule que surmonte un rocher
remarquable désigné sur les cartes sous le nom de Piton de
la Pierre. Cet ensemble de montagnes forme une sorte d'amphithéâtre à l'intérieur duquel le Diahot décrit une grande courbe dont la convexité est tournée vers le N.-E. De riches plaines, bien arrosées par de nombreux cours
d'ailleurs antérieure à la découverte des mines, ne peut être considérée comme exacte que par rapport aux traits les plus saillants du relief de la contrée. Par une fâcheuse coïncidence, la région des mines de cuivre s'y trouve représentée d'une façon particulièrement inexacte, de sorte qu'il faut renoncer à y recourir pour étudier et pour décrire ces gisements minéraux avec quelque précision. A défaut de carte, les croquis représentés fig. 3, Pl. VII, et fig. i et 2 , Pl. VIII, suffiront pour l'intelligence des descriptions qui vont suivre ; mais il doit être bien entendu
d'eau, bordent la rive droite du fleuve jusqu'au pied de
que ce ne sont que des croquis explicatifs, nécessairement
parent l'un de l'autre les nombreux cours d'eau qui en
inexacts et destinés simplement à rendre compte de la
descendent.
disposition des lieux.
Tels sont les principaux traits du relief de la région des mines de cuivre. La découverte de ces gisements date de la fin de l'année 1872. A cette époque, l'exploitation de l'or à.Manghine avait attiré déjà un assez grand nombre de mineurs dans la vallée du Diahot. En explorant les montagnes situées sur la rive gauche du fleuve, un groupe de prospecteurs rencontra de riches affleurements de cuivre
Comme nous l'avons déjà remarqué, le Diahot franchit à Manghine le dernier des contre-forts entre lesquels
il serpente depuis Bondé. Ceux de ces contre-forts nui
occupent la rive droite du fleuve appartiennent à un grand massif de montagnes qui s'élève à l'E. de Manghine, et qui se rattache vers le N. à la grande chaîne qui sépare la vallée du Dialtot du littoral N.-E. de l'île. Cette chaîne de partage, formée; comme nous l'avons vu, par (*) La description qui va suivre se rapporte à la situation des mines au mois de mars 1874, époque à laquelle nous avons quitté la Nouvelle-Calédonie. Les renseignements dont nous disposons s'arrêtent à cette date.
cette ceinture de montagnes. Le vaste bassin que nous venons de décrire est divisé, à peu près au sommet de sa courbure et suivant son axe, par
une ligne de partage secondaire qui descend du N.-E. au S.-0., perpendiculairement au cours du Diahot au-dessus duquel elle se termine près du village le Caillou. La rivière de Ouégoa coule sur le versant occidental de cette ligne de faîte. D'autres contre-forts moins importants, dirigés aussi du N.-E. au S.-0., se détachent de la chaîne de Tiari et sé-
dans le lit de la rivière du Ouégoa, un peu au-dessus du village de ce nom, sur l'emplacement même des travaux actuels de la Compagnie des mines de Balade. Cette première découverte provoqua immédiatement de nombreuses recherches, et bientôt des indications de filons cuivreux étaient signalées en un grand nombre de points