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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 587
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
« comme remarquables par leur pureté; ce qui les carac« térise, au contraire, c'est la proportion notable de l'oxyde
A
Silice et acide titanique.
.5,60
7,60
Alumine.
Traces
Traces
Peroxyde de fer. Oxyde rouge de manganèse Oxyde vert de chrome.
69,6o
73
Chaux . .... ..
. .
.
2
.
5,33
.
Traces
Magnésie
ici,
Acide phosphorique. Chlorure de sodium.
.
.
.
.
.
.
.
.
Perte par calcination.
non dosé Traces sensibles
Acide, sulfurique.
»
0,60 2,85
»
Traces id. non dosé
16,60 0,60
0,40 15,30 0,70
99,73
99-b5
« En résumé, la gangue siliceuse serait de 6 à 7 p. ]oo, « et quant aux Oxydes métalliques, on aurait une moyenne
« de: Peroxyde de fer
71,30
Oxyde rouge de manganèse.
Oxyde vert de chrome. .
.
1,30 4,09 (2,85 à 5,33)
L'essai par voie sèche a porté sur un mélange des frag-
ments plus volumineux du second envoi. « On a employé pour m oo parties de minerai a b
{
Argile Calcaire Borax
12 12 »
Charbon mélangé. .
.
20 1)
Essai spécial pour fonte chromifère.
« et obtenu a.
56,70 p. 100 de fonte gris clair, assez cassante,
tenant 0,60 p. ,.00 de chrome.
59,85 p. 100 de fonte d'un blanc d'argent, grenue, cassante, très-dure, car elle raye fortement le verre, tenant 3,80 p. 100 de chrome. « OBSERVATIONS.
La présence de soufre en proportions
« bien sensibles ne permet pas de considérer ces minerais
« de chrome.
« il pourrait titre utile de signaler aux métallurgistes « français l'existence de ces minerais et de leur faciliter, le » cas échéant, l'obtention d'une quantité suffisante pour les « expériences industrielles qu'ils seraient tentés de faire. » .serait facile de donner satisfaction à ce voeu de M. Moissenet.
oo tonnes de ces minerais ont déjà été rapportées en France par la frégate la Danaé en 1.872 à la suite d'une erreur qui les avait fait confondre avec les minerais de fer chromé. L'erreur ayant été reconnue au Havre, ces loo tonnes y sont restées sans emploi. Ces minerais provenaient de la baie du S. et avaient été exploités à quelques mètres de la mer, près *des établissements d'artillerie. Lorsque nous avons visité la baie du S., il en restait environ 15o tonnes mises en tas sur le rivage et prêtes à
être embarquées. Il serait facile d'en extraire du même point et à peu de frais des quantités considérables. Si, comme nous n'en doutons pas, le ministère de la marine est disposé à prêter son concours aux industriels qui seraient tentés d'expérimenter les propriétés des ces minerais de fer chromifères, les transports qui en quittant la NouvelleCalédonie vont faire de l'eau à. la baie du S. pourraient facilement y prendre la quantité de minerai qui serait jugée nécessaire pour ces essais. §3.
Gisement et importance industrielle des minerais de chrome.
Les gisements de fer chromé de la Nouvelle-Calédonie ont été étudiés et décrits par M. Garnier. Ainsi que l'a reconnu cet ingénieur, le chrome est abondamment répandu dans toute la formation serpentineuse de la Nouvelle-Calédonie. On
rencontre très-fréquemment du fer chromé dans