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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. A07
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
pyroxène et d'amygdales calcaires; c'est donc un véritable mélaphyre. L'échantillon 161, qui provient des couches noduleuses de la presqu'île Ducos, en est un second exemple. A Bourail, on, peutobserver le passage de ces' mêmes schistes métamorphiques 'à une roche singulière, représentée par l'échantillon 165. Elle est composée de quartz vitreux verdâtre, de felspath labrador en lamelles striées, et de cristaux bacillaires d' amphibole avec des grains .de
dans un mélaphyre porphyrique. Les quelques travaux de recherches, d'ailleurs très-insuffisants, auxquels ont donné lieu ces indications, n'ont pas amené jusqu'ici la découverte d'un gisement bien défini et susceptible d'être exploité. L'association du cuivre avec les mélaphyres n'en est pas
moins importante à signaler. D'autre part, nous avons recueilli dans la vallée du Diahot, sur le versant . de la
analogue à celle des porphyres bruns des Vosges, est complexe, et combien il est difficile de dénommer avec certitude les roches qui la composent.
chaîne qui la sépare de la côte de Koumac, un échantillon de roche mélaphyrique (échantillon 78); mais nous n'avons pu observer cette roche en place, ni nous rendre compte du rôle qu'elle peut jouer par rapport aux gisements de cuivre de cette région. Ce serait un point important à éclaircir, et sur lequel nous ne saurions trop appeler l'attention.
Age des mélaphyres de la côte ouest. - La venue au jour
Couches triasiques. - On l'encontre à l'île Ducos et à
des mélaphyres qui se sont épanchés sur la côte en partie contemporaine des terrains de trias qui sont profondément métamorphisés à leur contact. Elle s'est prolongée jusqu'au milieu de la période secondaire, On
l'île Hugon des couches triasiques, qui ont été étudiées et
fer. oxydulé. On voit par ces exemples combien cette formation, assez
O. est
rencontre en effet des dykes de mélaphyre compacte tel que l'échantillon 192, accompagné de mélaphyres bréchiformes tels que l'échantillon 192 bis, au milieu même des couches carbonifères, qui, comme nous le verrons, appartiennent probablement au lias. On peut observer notamment ce fait à Koé, et près la rivière de Voh sur le territoire de Gatope.
Les mélaphyres sont probablement antérieurs à la venue des serpentines, qui les ont soulevés ainsi que les schistes dans la direction du N.-0.
décrites par M. Garnier, et qui présentent une analogie. remarquable avec celles de la province de Nelson en Nouvelle-Zélande qui ont été décrites dans le compte rendu du voyage de la Novara. Nous avons observé cette même formation sur la grande terre, au nord de la baie d'Ourail. On peut distinguer nettement deux étages.
L'étage supérieur, qui est de beaucoup le plus développé, se compose de schistes calcaires, bruns, ferrugineux, contenant en grande abondance une petite coquille bivalve du genre Monotis, posée à plat dans le sens de la stratification des couches. Les échantillons 175 et 174, provenant, l'un de l'île Ducos, l'autre du sommet des mamelons qui
S'élèvent au N. de la baie d'Ourail près du poste de Minerais de cuivre associés aux mélaphyres. -
M. Gar-
nier a signalé des veinules de cuivre carbonaté et de cuivre natif dans les mélaphyres de l'île Ducos, qui se trouvent être très-analogues aux roches que traversent les filons de cuivre du lac Supérieur. L'échantillon 137 donne un exemple de ces mouches de cuivre carbonaté
Téremba, représentent ces bancs coquilliers. Comme l'a reconnu M. Garnier, ces Monotis sont iden-
tiques au Monolis Richmondiana de la province de Nelson, dont le gisement est décrit en ces termes par le docteur Zittcl
« Les couches fossilifères les plus anciennes
« de la Nouvelle-Zélande se trouvent dans l'île du Sud; TOME IX, 1876.
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