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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
elles se composent d'un grès plus ou moins coloré et « plus ou moins ferrugineux, qui présente de grandes anaavec les grès à spirifer de la région du Rhin. Les . couches ne contiennent qu'un petit nombre de fossiles appartenant à peu d'espèces différentes, parmi lesquels deux bivalves se distinguent 'par le nombre des individus « et par leurs caractères remarquables. Les plus abondantes bancs entiers en (t appartiennent au genre Monotis. Des forment un véritable conglomérat de sont composés et le sens de la stratification. coquilles posées à plat dans grandes analogies de gisement et Elles présentent de formes avec le Monotis (( une remarquable conformité de rencontre dans le terrain de trias suSalinaria que l'on autrichiennes. La variété de la Nou(t périeur des Alpes velle - Zélande se distingue cependant par une plus grande grosseur, par des côtes plus accusées et plus (t cintrées. » (Zittel, Fossile Molluslien und Echinodermen Novara-Expedition, Il" Ablheilung, aus Neu-Sieland. ((
P. 19.)
Cette description peut s'appliquer exactement aux couches de Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle-Zélande, le Menotis Richmoncliana est accompagné d'une petite bivalve, dont l'Hakbia Larnelli, également décrite par M. Zittel, et l'îlelluM. Garnier signale la présence à l'île Ducos. Enfin à les fosgon on M. Garnier a rencontré dans les mêmes couches (?) Astarte (sp. id.), Spirigera siles suivants : Turbo Jouani, Ces Caledonia, Spirigera Planchesi, Spiri fer (sp. couches à Mo/lotis Richmondiana sont, comme nous l'avons dit, très-développées à l'île Ducos; elles y sont en contact avec les tufs mélaphyrignes, et elles y forment des bancs réguliers orientés du N.-E. au S.-0. et plongant au peut avec une inclinaison d'environ 46° vers l'horizon. On
encore les observer avec les mêmes caractères sur les mamelons qui bordent là côte O. au N. d'Ourail. Elles y sont en contact avec les rnélaphyres et elles ont été,
IIICIIESSES MINÉRALES DE TA NOUVELLE- CALÉDONIE. 409
en certains points, empiétement métamorphisées ; ainsi l'échantillon 165, provenant des couches qui affleurent près du poste de Téremba au-dessus de la carrère, montre un spécimen de Monotis dans une roche métamorphique. Les couches métamorphiques de la carrière de Téremba, qui sont situées manifestement au-dessous des couches à Monotis Richmondiana, et que nous avons déjà citées comme
exemple de roches mélaphyriques ayant une origine métamorphique, contiennent des moules d'un Athyris qui paraît
identique à l'espèce décrite sous le nom de Spirigera Wreui, par le docteur Zittel (Novara-Expedition. Geolo gischer Theil, II" Ablheilung, p. 28). Cette espèce, dont le fades est dévonien, se trouve en Nouvelle-Zélande comme en Nouvelle-Calédonie au-dessous des couches à Monotis. Toutefois M. Zittel la considère encore comme triasique. Elle caractériserait donc, en Nouvelle-Calédonie, un étage inférieur de la série triasique. Enfin cette formation triasique comprend encore des couches Métamorphiques un peu calcaires, qui sont caracté-
risées par des mollies d'une 'grosse bivalve identique au Mytilus problematicus, décrit par le docteur Zittel (NovaraExpedition. Geologischer Theil, II" Abtheilung, p. 2 8) . (Voir l'échantillon 166.) Nous n'avons pu déterminer exactement le niveau de ces couches. A l'île Ducos, où M. Garnier les
R observées, elles paraissent être situées au-dessus des conches à illonotis Richmondiana. A Ourail, au contraire, Où on les trouve très-développées entre le poste de Teremba et la mer, elles paraissent plutôt être identiques aux couches à Spirigera Wreyi et par conséquent être inférieures aux couches à Monotis.
Dans les couches à Mytilus problematicus, nous avons rencontré, à Ourail, un moule de Spirifer, représenté par Péchantillon 167, et une très-grande abondance de troncs de bois fossiles imprégnés de pyrites, tels que ceux qui sont représentés par l'échantillon 168.