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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLECALÉDONIE, 427
dans des conditions favorables à leur exploitation, il faut fuir le voisinage du massif éruptif et rechercher leur prolongeaient clans la direction du nord-oue3t. Pour nous assurer de la continuité des couches dans
cette direction, nous avons fait ouvrir une tranchée à i5o mètres environ au nord-ouest des affleurements que
nous venons de décrire. Cette tranchée, dirigée au N. 4o° E,, perpendiculairement à la direction présumée des couches, a fourni une coupe représentée par la fig. 2 , Pl. X. On a rencontré successivement, au milieu des grès arénacés i° Une couche de 1-,2o de puissance, formée de charbon impur, mélangé de schistes ferrugineux; 2° Au toit de cette couche et à environ 2 mètres d'intervalle, un lit d'argiles violacées onctueuses au toucher, qui contiennent des traces de charbon et des débris de plantes et de coquilles, identiques à ceux que nous avons rencontrés
dans un lit d'argiles analogues à l'entrée de la presqu'île
de Nouméa; 5° A Io mètres d'intervalle, un puissant affleurement de charbon sans stratification distincte, sur environ 5 mètres d' épaisseur .
Un puits, foncé au toit de ce dernier affleurement, a atteint une profondeur de 8 mètres. Sur la face nord-sud de ce puits, représentée par la fig. 5, Pl. II, on relève la coupe suivante
En suivant vers le N.-0. le prolongement des couches carbonifères, nous rencontrons de nouveau, en A, la trace des affleurements de charbon. Une tranchée a été ouverte en ce point et a fourni la coupe représentée par la fig. 4, Pl. X. Les couches sont nombreuses, mais encore irréguhères, et fréquemment interrompues par des joints de grès et d'argiles violacées. Le charbon est très-terreux et friable, il tombe en poussière à l'air. De A en B les couches sont très-voisines de la fo.rmation serpentineuse. Au sommet de la ligne de faîte, en B, au milieu de grès ferrugineux et d'argiles grises feuilletées, on voit affleurer des couches de charbon profondément ravinées et bouleversées par les érosions, et dont les affleurements sont trop confus pour que l'on puisse distinguer nettement leur nombre et leur importance. A partir de ce point B, la ligne d'affleurement du char-
bon paraît être déviée vers l'ouest, et elle s'éloigne par conséquent de la formation serpentineuse. Une tranchée, ouverte au point P, sur la crête d'un des contre-forts qui descendent vers la vallée de Moinclou, a mis ces affleurements en évidence et a fourni la coupe représentée par la
fig 5, Pl. X. La direction des couches est à go"; elles
Am,00 de terre végétale mélangée de charbon.
Plongent vers le N. en faisant un angle de 45° avec l'horizon, La stratification de la couche principale est encore irrégulière, et elle se compose d'alternances de veines de charbon et de grès ferrugineux. Les autres couches sont
o',45 de charbon compacte. im,00 de grès.
2',50 d'argiles ferrugineuses mélangées de charbon,
au mur et au toit desquelles on distingue deux bancs de charbon compacte de om,50 et 0',.fto de puissance.
Cette dernière couche repose sur le grès. Le charbon encore de mauvaise qualité, terreux et friable.
Tout ce système est dirigé au N. 5o° O., et plonge vers le N.-E. en faisant un angle de 450 avec l'horizon. En prolongeant la tranchée vers le N.-E., on doit s'attendre à trouver une seconde série d'affleurements représentant les couches supérieures de la série représentée par la fig. I.
est
très-minces ; mais leur toit et leur mur sont bien nets, elles sont au contact de grès et d'argiles brunes ferrugineuses très-compactes. A son extrémité méridionale, cette tranchée, qui ne donne qu'une coupe incomplète, se ter-