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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
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de cette chaîne, sur la rive droite du petit ruisseau de FoniTouclé, on rencontre des schistes fusibles métamorphiques caractérisés par des empreintes de Mono lis Richmondiana (échantillon 172). Les couches triasiques se trouvent donc
ici intercalées entre les tufs rnélaphyriques et les grès carbonifères.
Les serpentines percent en quelques points de cette zone au milieu des touches triasiques. On peut notamment les voir affleurer sur la rive gauche de la Moindou, auprès du village de Pavou ; on en rencontre aussi des cailloux roulés dans le lit de la Foni-Toudé, sur la rive gauche Nous n'avons pu observer le contact des de la Moindou. schistes ou des tufs mélaphyriques avec ces îlots de serpentines. Des couches de charbon nombreuses et puissantes af-
fleurent en un grand nombre de points de la région lue nous venons de définir. Pendant notre séjour dans la colonie, des travaux .de reconnaissance ont été exécutés sur ces affleurements par l'administration locale et par divers explorateurs dans la zone comprise entre la route de Kanala et la rivière .de Moindou ; aucun travail de recherches n'a été exécuté sur la rive droite de la Moindou; nous n'avons pu qu'explorer cette dernière région en recueillant les indi-
RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 425
de charbon sur la rive gauche de la rivière de Moindou, on peut remarquer qu'ils forment deux lignes distinctes qui convergent au point M, siége des travaux de recherches entrepris par l'administration au sixième kilomètre de la route d'Ourail à Kanala. L'une de ces lignes, se dirige au N.-0., sur le versant méridional de la chaîne qui sépare du littoral
le bassin supérieur de la Moindou ; elle coupe la ligne de faîte au point B, puis elle descend sur l'autre versant en traversant une série de contre-forts jusqu'au point 0, à partirduquel elle s'infléchit vers l'ouest en suivant la vallée de la Moindou. Une autre série d'affleurements s'échelonne
suivant une ligne brisée du point M'au point J sur le versant méridional de cette même chaîne. Nous avons à décrire successivement chacun ,de ces points d'affleurements. La fig. 1, Pl. X, représente les affleurements mis en évidence au point M par les travaux de construction de la route d'Ourail à Kanak. Les couches de charbon affleurent au milieu de grès blancs arénacés à ciment feldspathique, teintés en rouge par un réseau de veines ferrugineuses ; ces grès sont en partie kaolinisés et sans apparence de stratification 'distincte. Comme rindique:ce croquis, .on peut compter cinq couches distinctes séparées par des grès arénacés. Au mur de la petite couche inférieure se trouve un banc d'un
cations que l'on peut observer à la surface;
enfin nous de la ligne de n'avons pu pousser nos explorations au delà Moindou
la formation partage qui borne le bassin de la carbonifère se prolonge sans doute ,de ce côté dans le
mètre d'épaisseur formé de schistes ferrugineux brunis, à éclat résineux, divisés en grandes écailles conchoïdales. Au mur et au toit de tout ce système, on distingue deux lits d'argiles feuilletées bleues, très-fragiles. Les couches
bassin de la Foni-Oenho, et jusque dans celui de la rivière de Bourail ; mais, dans les conditions actuelles, cette région
de charbon, dont l'une atteint 6 mètres de puissance,
serait trop éloignée du littoral et trop difficile à aborder pour qu'une exploitation de houille pût s'y développer. Le champ d'exploration 'étant ainsi défini, nous avons à rendre compte en détail des résultats fournis par ces travaux de reconnaissance. En considérant SUT le croquis les traces ,des affleurements
sont extrêmement impures. Elles sont formées en majeure partie de schistes argileux et ferrugineux très-contournés, qui englobent des veines ou des nodules de charbon terreux et friable. D'ailleurs ces couches, dont la direction est au N.-0. S. -E., et qui plongent vers. le N.-E., viennent butter à peu de distance du point M contre la formation serpentineuse. Pour avoir l'espoir de les rencontrer