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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
point K des argiles ferrugineuses teintées de charbon et plongeant au N.-E.. Nous avons achevé l'examen des affleurements de char-
bon que nous avons pu observer sur la rive gauche de la rivière de Moindou ; ceux qui s'étagent sur le versant méridional de la chaîne qui sépare du littoral le cours supérieur de la rivière de Moindou plongent uniformément vers
le. N.-E., et au premier abord ils semblent appartenir à une nombreuse série de couches qui se superposeraient sur une grande épaisseur; les affleurements que nous avons suivis du point M au point 0 représenteraient alors les étages supérieurs de cette puissante formation. Mais il est impossible, avec les données actuelles, de décider si ces couches sont distinctes et si tous ces affleurements échelonnés ne présentent pas plutôt les lambeaux d'un même système de couches, découpées par une série de failles en gradins qui seraient dirigées de l'E. à l'O. en plongeant au S. La configuration du terrain, aussi bien que l'aspect des couches de charbon sur le versant méridional de la chaîne, paraissent justifier cette supposition... Or, dans cette hypothèse, on ne pourrait évidemment pas considérer ces lambeaux de couches comme utilement exploitables. Il faudrait. sans doute encore faire peu de cas de la portion
comprise entre les points M. et E, à cause du voisinage immédiat de la formation serpentineuse. On devrait donc prendre comme champ de recherches les couches dont nous avons suivi les affleurements du point E au point O.
Si, comme on peut l'espérer d'après les beaux affleurements découverts au bord de la rivière de Moindon, ces couches prennent de la régularité en profondeur tout en conservant, leur puissance, on aurait encore là un massif de charbon considérable au-dessus du niveau de la vallée et dans des conditions d'exploitation favorables. Ces questions, encore douteuses, devraient être résolues par des travaux de recherches convenables avant toute tentative d'exploitation,
RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE. 455
Comme nous l'avons dit, le prolongement de cette formation carbonifère sur la rive droite de la Moindon n'est connu que par ses affleurements apparents à la surface du sol. Aucun travail de recherches n'y a été exécuté. Les terrains carbonifères reposent sur les couches triasiques métamorphisées à Monotis. Riclanondiana qui affleurent sur la rive droite de Foni-Toudé. Au fond même de la vallée de Fonl-Touclé, on peut ob-
server à la surface au milieu des grès plusieurs, lits d'argiles ferrugineuses mélangées de charbon. L'arête du contre-fort qui. sépare la Foni-Toudé de la Forii-Eoï est coupée
par 'huit lignes d'affleurements d'argiles charbonneuses, parallèlement à sensiblement dirigées du N.-0. au la vallée. Le prolongement de ces affleurem,ents charbonneux a été mis à nu au point E, sur le cours inférieur de la Fon i-Roï.
On observe encore des affleurements d'argiles charbonneuses en un grand nombre de points de la ligne de faite qui borne, le bassin de la Moindou au-dessus de la vallée 'de Foni-Roï et entre cette, vallée et celle de Foni-Kaé. Tous ces affleurements sont dirigés du N.-E. au S.41. Ils se pro-
longent dans la direction du N.-0., sur les crêtes des e-forts
qui séparent lesaffluents auents de la rivière de Foni-
- Coutre-forts.
Au point S, à la tête de la vallée de Foni-Koé, les affleurements de charbon sont considérables. On peut observer quatre couches' distinctes ayant chacune environ om,5o de puissance aux affleurements. Elles sont dirigées à 14o° et elles plongent vers le N. en restant très-voisines de la verticale: Le prolongement de ces couches vers le S.-E. a été retrouvé au-dessous du point (S au fond de la vallée de on peut suivre' les affleurements -Foni-Koé. Vers le de charbon à partir du point S sur une longue crête qui se Prolonge à la tête de la vallée cleFoni-Oenho, jusqu'au-
dessus .du bassin de la rivière de Bourail. Toute cette
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