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RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE - CALÉDONIE. 455
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CONSTITUTION GÉOLOGIQUE.
crête est très-ravinée, et les affleurements des couches y sont trop. bouleversés pour qu'on puisse les observer d'une manière distincte. Nous avons cependant pu compter jusqu'a
sept couches de charbon. Tout le système est dirigé au
à sa direction par des vallées tributaires de la Foni-Moméa, forme entre le village de Moméa et le sommet Mé-Aoué,
une série de collines qui séparent le bassin de la FouiMoméa de celui de la Foni-Oenho.
N. 500 0. et plonge vers le sud avec une inclinaison voisine
Vers le sud-est, on peut suivre le prolongement de ces grès carbonifères jusqu'à l'extrémité d'un contre-fort, qui
de la verticale. Les trois couches inférieures sont
bien
descend de V en Z entre deux affluents de la Foni-Moméa ;
distinctes et régulièrement stratifiées au milieu des grès. Elles ont, l'une om,4o, les deux autres î mètre d'épaisseur, ce qui donne 00,4o de charbon sur une épaisseur totale de
de ce côté cette formation est limitée à peu de distance du point Z, où l'on observe les derniers affleurements d'argiles charbonneuses au milieu des grès. En effet, on
grès et charbon d'environ 5 mètres. Les quatre couches supérieures, séparées des premières par un intervalle de
n'en trouve plus de traces sur la route d'Ourail à Bourail. Vers le N.-0., la formation carbonifère se prolonge sur une série de crêtes dénudées jusque dans le bassin de la FouiOenho ; elle a été suivie jusque sur la rive droite de cette
grès de 4 ou 5 mètres, sont plus confuses; elles sont intercalées dans un banc puissant d'argiles ferrugineuses friables; leur épaisseur moyenne est d'environ om,4o. En résumé, nous avons observé sur la rive droite de la rivière de Moindou, dans l'espace compris entre la vallée de Foni-Toudé et le sommet Mé-Aohdo et sur ce sommet lui-même, de nombreux affleurements de charbon ; mais ces observations, faites à la surface, ne permettent pas de distinguer les couches et de les classer de manière à déterminer le nombre des Couches distinctes et leur importance.
grande rivière. La direction constante de ces couches carbonifères est au
N.-0.=S.-E.; elles plongent alternativement vers le N.-E. et le S.-0. en restant très-voisines de la verticale; au N. du village de Moméa, dans une vallée affluente de la Foni-
Oenho, nous avons rencontré les couches triasiques à lionotis Richmondiana, sous la forme de schistes marneux non métamorphisés, au contact immédiat des grès carbonifères.
Nous Couches carbonifères de la montagne de Noinéa. seconde avons représenté sur le croquis (fig. 4, Pl. IX) une zone de terrains carbonifères, située à l'ouest de la première,
entre le village de Nouméa et le sommet Mé-Aoué.
avons remarqué qu'en ce point la ligne de partage
Nous
qui
sépare du littoral le bassin de Foni-Oenho est brusquement
interrompue et rejetée vers le sud. Les deux tronçons de cette ligne de faîte, dont l'un se termine près du village de Moméa, tandis que l'autre part du sommet de Mé-Aoué,
sont formés de tufs mélaphyriques bréchoïdes et -coquilliers. L'intervalle qui les sépare est occupé par une bande de grès carbonifères qui s'étend du S.-E. au N.-0. Celte bande de grès carbonifères, découpée perpendiculairement
On rencontre dans cette zone de nombreux affleurements de charbon ; ils ont été mis en évidence par quelques travaux de reconnaissance, qui sont encore bien insuf-:
lisants pour définir d'une manière exacte l'allure de cette formation. La fig.
io, Pl. X, représente une coupe fournie par une
tranchée ouverte au point IL Deux couches de charbon de 0'1,40 d'épaisseur sont intercalées dans des argiles ferrugineuses; le mur est formé par des grès arénacés, le toit par des argiles feuilletées. A quelque distance au sud de ce
point, on peut encore observer à la surface des traces d'argiles ferrugineuses mélangées de charbon ; mais ces