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CAUSES DE DÉTÉRIORATION
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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Les défauts constatés ont été, suivant leur nature, divisés
en plusieurs catégories. Ces catégories et le nombre des ANALYSE
chaudières par catégorie sont les suivants
DES COMPTES RENDUS DES OPÉRATIONS DE L'ASSOCIATION BELGE POUR LA SURVEILLANCE DES APPAREILS A VAPEUR, POUR LES AN-
NÉES 1875 ET 1874.
Les comptes rendus des opérations de l'Association belge pour la surveillance des appareils à vapeur contenant une étude très-complète des différentes causes de détérioration
des chaudières, il a paru intéressant d'en faire un extrait détaillé, en laissant d'ailleurs à l'ingénieur en chef de l'Association, M. Vincotte, la responsabilité de ses observations et des opinions qu'il exprime. La société s'est constituée le 3o décembre 1872. Ses opérations s'étendent sur toute la Belgique. A la fin de 1874, c'est-à-dire de sa deuxième année d'existence, le nombre des appareils associés s'élevait à 1.051 : il était de 827 au bout de la première année. En 1873, 485 chaudières avaient été visitées intérieurerement ; 278 avaient dû être l'objet de réparations, dont
immédiatement, en raison du danger qu'elles présentaient. En 1874, le nombre des chaudières visitées intérieurement a été de 607. Un grand nombre de ces visites ont révélé des défauts graves, pour lesquels 62 chaudières sont entrées en réparation immédiate (*).. 64
NATURE DES DÉFAUTS.
Corrosions intérieures Corrosions extérieures.
Fentes Causes diverses. (Trop grande viva-
cité du feu, inscrustations, etc.)
NOMBRE des chaudières défectueuses. 1873
18711
66
148 111 76
Non indiqué.
Non indiqué-.
Non indiqué.
Nombre non suffisamment indiqué.
Les comptes rendus entrent dans des observations de détail intéressantes sur chacune de ces natures de défectuosités, en même temps que sur leurs origines ou leurs causes ; nous relatons les plus importantes d'entre elles I.
CORROSIONS INTÉRIEURES.
Ces corrosions tantôt attaquent de grandes surfaces, tantôt se montrent par cavités isolées en nombre plus ou moins grand.
Les premières ont paru le plus souvent occasionnées par l'emploi d'eaux corrosives ou de désincrustants, Elles sont quelquefois dues à des dispositions vicieuses des appareils, comme par exemple celles qui permettent, dans les réchauffeurs, la formation de chambres de vapeur. Quant aux secondes, qu'il indique comme très-fréquentes, le compte rendu de 1874 s'exprime ainsi « On trouve fréquemment de petites cavités isolées au
(5) Ces chiffres, si le tableau n'est pas trop chargé, méritent l'attention. Un régime sous lequel 19.6 chaudières sur 1.031 (soit une
proportion de L 2 p. ,00) sont trouvées dans un état dangereux, peut-être voisin de l'explosion, est certainement peu rassurant. Bien qu'il y ait lieu de penser que la situation soit meilleure en
France, on ne peut s'empêcher de remarquer que nous vivons sous une réglementa.tion analogue, à beaucoup de points de vue, à celle qui, en Belgique, a laissé se produire de pareils résultats.