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CAUSES DE DÉTÉRIORATION 464 .« milieu d'une tôle intacte. Ces cavités sont à peu près drculaires,.d'un diamètre et d'une profondeur qui augmentent avec leur âge. Elles sont remplies d'une poussière noire, composée en grande partie d'oxyde de fer provenant du métal rongé, de sulfates et de carbonates dé-
s posés par l'eau en se vaporisant, et d'une très-petite quantité de silice. Quelquefois elles sont recouvertes d'un « dôme de couleur jaunâtre. Dans certaines chaudières, trois ou quatre ans suffisent pour perforer une tôle; il est rare qu'il en faille plus de douze.
Quelquefois une chaudière attaquée de cette façon présente des cavités de toute grandeur, depuis celles « qui ne font que commencer jusqu'aux plus grandes. ,s Quelquefois aussi ces -cavités sont toutes d'une ou de s deux grandeurs, :comme si elles dataient d'une ou de deux époques bien déterminées. s Jusqu'à présent, ce genre de corrosions, pour ainsi dire vermiculaires, n'a été observé qu'exceptionnellement sur des tôles autres que celles où il n'y a pas d'ébullition, où l'eau n'est pas agitée. On le trouve fréquemment dans les chaudières à réchauffeur. Dans ce cas, le corps cylindrique principal est complétement « épargné, et souvent C'est le réchauffeur le plus froid («pli est le plus attaqué. Des parties de bouilleur ou de réchauffeur non chauffées présentaient de fortes corrosions de cette nature « (par exemple des portions engagées dans des maçonne:« ries ou en saillie à rextérieur du fourneau). Lorsque ces cavités, au lieu d'être largement espacées, sont assez voisines, elles peuvent par leur réunion former une ligne de cassure. Les ingénieurs de l'association ont fait plusieurs analyses des eaux d'alimentation et des incrustations pro« duites, en même temps que des résidus qui remplissent
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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« les cavités. Sans aboutir à une conclusion absolument « nette, leurs recherches les ont amenés aux présomptions « suivantes
« La corrosion, dans ces circonstances, ne semble pas « provenir d'une acidité réelle .des eaux, bien que due, suivant toute apparence, à .l'action des chlorures ou ,tt des sels alcalins contenus dans ces eaux en très-petite s quantité. Dans cinq analyses., les résidus de la corrosion « ont été trouvés contenant du chlorure de .fer, ce qui « porte -à croire que, dans ces cas au moins, les chlorures sont intervenus. 11 n'est pas impossible que, dans d'au-« tres circonstances, le chlorure de fer :ait été formé, mais il aurait disparu en .se dissolvant dans l'eau qui remplit ,« les générateurs (*). .»
CORROSIONS EXTÉRIEURES.
Les corrosions extérieures sont, d'après le rapport, une des plus grandes causes d'usure des chaudières. Nous laisserons de côté celles qui proviennent de faits connus, tels que le contact des tôles avec des maçonneries humides, les fuites à travers les rivures, les joints ou les fentes, et nous indiquerons spécialement les observations qui se rapportent
à l'action, sur les tôles, des produits de la combustion, action qui a été étudiée avec beaucoup de soin (") . « Après quelque temps de marche, dit le compte rendu (( de 1874, toute la surface chauffée d'une chaudière est (C .couverte d'une couche de poussière et de suie contenant (*) L'action oxydante des chlorures de magnésium et de calcium contenus dans les eaux d'alimentation est mil fait déjà, connu : ces
Chlorures se décomposent sous l'action de la chaleur dans les chaudières et attaquent soit les parties baignées par l'eau, soit les tôles en contact avec la vapeur. (") 'Voir la Note précédente.