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DES CHAlDIERES A VAPEUR.
CAUSES DE DÉTÉRIORATION
- FENTES.
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reproduisent le plus ordinairement dans les mêmes places, qui sont en relation constante avec la position du cuissard antérieur de communication. Cet effet est indiqué comme
le résultat de l'accumulation des débris sédimentaires, En ce qui concerne les fentes, nous ne nons arrêterons pas à celles qui se produisent sur le bord des tôles, ni au raccordement des parties cylindriques avec le fond : nous nous bornerons à mentionner celles qui ont été observées
entraînés par les courants qui se forment régulièrement à travers les tubulures de communication, et rejetés par le
suivant des rivures transversales dans les parties inférieures des chaudière, et dont quelques-unes avaient un
Un dernier point que les rapports touchent est relatif aux incrustations ; mais ils n'examinent qu'un seul cas celui des dépôts savonneux calcaires, dus à l'emploi partiel, pour l'alimentation, des eaux de condensation des
développement de om,4o, om,5o et même tm,5o. Quand on considère que, sur cette longueur, les tôles ne sont plus maintenues que par le frottement dû à la pression des ri-
vets, pression qui, elle-même, est atténuée en raison du glissement qui s'est produit sur une au moins des tôles, on est amené à se demander comment des explosions ne sont pas le résultat immédiat de fissures de cette importance. Le compte rendu essaye de l'expliquer en faisant remarquer que, tant qu'elles sont fortement chauffées, les tôles inférieures sont comprimées en raison de la résistance que les autres tôles plus froides opposent à leur dilatation. C'est ce que semble montrer ce fait, que presque toutes les fuites du bas des chaudières diminuent ou cessent à chaud pour se reproduire à froid. Le danger, cependant, reparaît avec le refroidissement,
et il est à croire que c'est à cette raison que sont dues un grand nombre des explosions qui ont lieu dans les moments où les feux sont tombés.
CAUSES DIVERSES : INTENSITi TROP GRANDE DU FEU;
INCRUSTATIONS, ETC.
Dans un grand nombre de chaudières à bouilleurs qui ont été trouvées sujettes à des coups de feu, ceux-ci se
remous dans les parties où l'eau est relativement tranquille.
machines (*). Ils signalent les inconvénients de ces dépôts et les tentatives infructueuses qui ont été faites en Belgique
pour y remédier, à l'aide d'appareils tubulaires où les vapeurs graisseuses ne sont plus en contact avec l'eau. Enfin ils indiquent comme efficace l'emploi d'huiles minérales pour la lubrification des cylindres. Ce procédé n'est d'ailleurs autre que celui qui est recommandé par l'Amirauté anglaise sur les bateaux de la marine royale britannique.
Après avoir ainsi passé en revue les différents défauts que deux années d'exercice ont permis de reconnaître dans les chaudières soumises à la surveillance de l'Association, le rapport de 1874 se termine par une observation d'un caractère général et qui en est comme la conclusion:
« C'est la nécessité, de visites périodiques, tant à l'inté(*) La commission centrale s'est occupée en 18711 d'accidents attribués à cette nature d'inscrustation. Ces savons, en se déposant sur les parois intérieures des chaudières, s'opposent, même quand ils sont en pellicules très-minces, au contact de l'eau avec le métal, qui alors, surtout au coup de feu, se surchauffe, se détériore rapidement et finit par se déchirer.