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EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
COMBUSTIBLES ET MINERAIS
490 Turrach (Styrie), de Tsekül (Banat) sont tout ce que possède l' Autriche.
2° Formation triasique et nasique. - Dans le trias et le lias, il existe, en Hongrie, un combustible bien plus récent d'origine que les houilles, et qui en présente cependant tous les principaux caractères. Il fournit en particulier un bon coke métallurgique, ce qui le distingue complètement des lignites, auxquels on le rapporterait, si l'on se basait sur la position géologique. Les principaux gisements sont Fünfkirchen, non loin de Pestb, et Steierdorf dans le Banat. A Filnlkirchen, affleurent plus de vingt-cinq couches exploitables, avec une épaisseur totale de plus de 3o mètres.
Les affleurements forment une bande étroite de 8 à goo mètres, que l'on peut suivre sur 15 kilomètres de longueur.
Les cokes ont été employés à Prâvali. Mais presque toute
la houille est utilisée par la navigation à vapeur du
Da-
nube, de la Drave, de la Save et de la Theiss. Les charbons de Steierdorf font marcher les usines de l'Anina ou, descendant par le beau et hardi chemin de fer construit par notre regretté compatriote Dubocq, alors directeur des domaines du Banat, alimentent la navigation du bas Danube et les locomotives pour la section hongroise méridionale. En descendant le Danube, entre Belgrade et Bazias, on des voit sur plusieurs points des entrées de galeries et de gihaldes ; mais, sur aucun point, on n'a encore signalé sements puissants et réguliers. Dans le Wiener-Berg, près de Wiener-Neustadt, se renelles contrent de tous côtés de petites exploitations; mais suffisent à peine à alimenter l'industrie locale.
3° Formation crétacée. - Métallurgiquement
parlant,
cette formation est stérile, car les quelques lignites noirs (Schwartz-Kohle) qu'elle renferme sont tous consommés
sur place.
C'est encore aux environs de Wiener-Neustadt que ce combustible a été le plus exploité. 4° Formation éocène. - Tous les combustibles plus récents que ceux que nous venons de passer en revue, et les derniers eux-mêmes, seraient désignés en France sous le nom unique de lignites. Ils donnent par calcination un produit très-friable, qui
a gardé la forme du fragment initial ; la poussière des lignites est en général d'un brun plus ou moins foncé. En Autriche, on en distingue plusieurs catégories, plutôt d'après l'aspect et la texture que d'après l'âge géologique; ce sont
Le Schtvarlz-Koble ou lignite noir, à cassure conchoïdale et éclat brillant; Le Braunkohle proprement dit ou lignite brun, dont la texture fibreuse n'est que partiellement altérée ; Enfin le Lignit ou bois fossile proprement dit, souvent à peine altéré. Les troncs et toutes les fibres du bois sont si nhaieliti conservés que l'essence des arbres est facile à recon-
Suivant les provinces, les lignites se rencontrent à des niveaux très-différents de la formation éocène.
En Istrie,ils se trouvent au milieu des schistes de Cosina, au-dessous des calcaires nummulitiques. Dans la basse Styrie, aux environs de Marbourg, ils sont
directement au-dessus de la craie à hyppurites, et dans s cconidiltionnsogteèlnleessi qu'ils ont même été longtemps regar-.
dés
L'un des gisements de combustibles minéraux qui est exploité depuis le plus long temps, celui de Ildring, en Tyrol, appartient à ce groupe. C'est le voisinage des salines