Annales des Mines (1876, série 7, volume 9) [Image 267]

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EN STYRIE ET EN CARINTHIE.

FABRICATION DE LA FONTE

minerai) plus encore pour l'entretien des voies que

tonne de pour le soutènement des chantiers.

faible, car La production par ouvrier est aussi assez son wagonnet aux chaque mineur doit mener lui-mêmetrès-fatigant par ces haliles et le remonter vine, ce qui est

longues voies accidentées.

DEUXIÈME MRTIE. FABRICATION DE LA FONTE.

INTRODUCTION.

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est fournie par les indications de Strabon, et d'une façon plus matérielle encore par les monnaies romaines qui ont été fréquemment trouvées sous de vieilles haldes de scories, ou dans d'anciennes galeries abandonnées que rencontraient accidentellement les nouveaux travaux. Des colonies romaines finirent même par s'établir dans le pays, le long des voies militaires que fit créer Auguste et que développèrent et multiplièrent ses successeurs. Les travaux de cette époque durent n'être que peu étendus, et tout semble indiquer que les méthodes de traitement étaient des plus rudimentaires. Pendant toute la durée du moyen âge, les mines et les feux qui en traitaient les produits furent, en vertu des principes du droit régalien, transférés par donation à divers seigneurs, et les lois les plus imprévoyantes restreignaient tout développement en élevant obstacles sur obstacles au commerce et aux transactions.

Dès la plus haute antiquité, les gisements que Nori-

Tandis, que dans d'autres contrées, dès le milieu du xvr siècle, la fabrication de la fonte de fer était connue et appliquée, on continua presque exclusivement pendant plus d'un siècle, en Autriche, la seule fabrication directe

faire de fréquentes puisque nous voyons les auteurs latins y allusions (*). transformé en

des loupes ferreuses. Jusque vers l'année 165o, il n'existait, dans toute la Ca-

nous

utilisés par les venons de décrire furent connus et Le fer qu'ils ques, premiers habitants de ces montagnes. lointaine, fabriquaient acquit bien vite une renommée

Il était exporté vers l'Italie, pour y être commerciales nous armes, et la preuve de ces relations fer comme (*) Ainsi Ovide, dans ses Métamorphoses, prend ce

type d'une dureté excessive

rinthie, que quatre fourneaux où l'on fabriquât des produits

fondus (Flossofen), et ce n'est qu'en 1754 qu'on introduisit dans ce pays la fabrication de la fonte proprement dite. la

La Styrie fut plus en retard encore, et il faut arriver à seconde moitié du xvur siècle (176o) pour voir s'éta-

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Durior et ferro, quod Noricus excoquit ignis.

l'expression

Horace, dans ses Odes, répète à, plusieurs reprises «Norieus ensis. » de celui Pline, distinguant le fer qui doit ses qualités au travail couine qui naturellement est d'une ténacité particulière, désigne tel le fer préparé dans le pays des Noriques. aussi du fer Les écrivains de la basse latinité reparlent souvent de ces contrées.

fourneau pour fabrication d'un

pre.mier.

Ce fut là un pas considérable en avant, faisant suite à progrès lents et continus cependant.

des

Les 'indications qui nous sont parvenues du passé (*) Miinichserfer. Geschichte des Hüttenberger Erzberges. Id. Roheisen Produktion in Kiirnthen. TOME IX, 1876.