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1ABRICATION DE LA FONTE
EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
Si au contraire, au lieu d'une sole horizontale, on emploie une sole assez inclinée pour que le minerai coule de lui-même, le chargement, le rablage et :l'extraction se feront presque sans frais. C'est là l'idée qui a conduit le directeur des fourneaux
La pente 'varie entre 35 :et 38° dans la partie inférieure, et 48 .à 500 dans la partie haute. A l'origine, M. Maser ne comptaittréaliser qu'une dessiccation complète, ce qui :était déjà important, puisque les minerais menus .contiennent souvent 16 à 20 p. ino d'eau par les mauvais temps, et 'presque toujours de 8 à1 o p. 100. Mais la pratique a montré qu'un four fele 5 à 6 mètres de longueurpermettait de réaliser un grillage presque complet à tondition de ne pas vouloir aller itrop vite. Les premiers fours montés a Eisen-erz étaient :munis d'une grille à la partie inférieure ; on :y entretenait un leu assez actif de lignite, pour assurer l'inflammation du gaz. Par le :fait, cette complication était inutile, car une fois le four chaud, les parois bien rouges., l'inflammation des gaz est trèscomplète. On a donc pu prolonger la sole en ligne droite, te,qui fait -gagner près de 2 mètres de longueur utile. En maintenant la trémie de sortie pleine de minerai grillé, on assure le chauffage de l'air, et la combustion des gaz est ainsi produite dans de bonnes conditions. La production d'un four de i"°,25 de largeur est d'environ too à 125 tonnes par semaine, quand on veut seulement dessécher et griller partiellement. Comme l'épaisseur moyenne du minerai ne doit .pas dépasser .12 à 14 centimètres, on voit :que, pour arriver à.cetie pro.duction., les matières ne doivent séjourner guère plus de 5 ;à 4 heures dans le four. 'La production se réduita 45 ou Su tonnes par
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de Ridai, M. Mo.ser, à construire les fours qui portent son nom (Pl. XIV, fig. 6 et 7). Les gaz débouchent par des orifices percés dans la voûte et dans les parois latérales, vers le bas; l'air arrive par
l'orifice de déchargement :en léchant le .minerai prêt à sortir ; ils se mêlent, brûlent au-dessus de la masse pulvérulente étendue sur une pente assez rapide pour que le mouvement se produise naturellement, puis s'échappent en emportant malheureusement une somme de chaleur beaucoup trop considérable,. En effet, comme on ne veut pas remonter trop haut le minerai, ni le laisser descendre trop
bas, on est .limité par le niveau d'arrivée des minerais et le niveau du gueulard; la pente est imposée par la condi. tion du mouvement naturel; la faible longueur de la sole inclinée s'ensuit.
.Si ce n'étaient ces conditions, si l'on pouvait avoir une .sole suffisamment longue, unique nu fractionnée eu une série .de parties .à pentes inverses, .on pourrait :arriver à une utilisation de la chaleur aussi parfaite que dans
les grands fours de grillage des minerais plombeux :ou pyriteux. Dans une usine où l'on emploie une machine à vapeur, OD pourrait encore très-utilement installer une chaudière audessus :de ces fours. Les gaz chauds seraient :ainsi utilisés plus efficacement.
Pour réaliser l'écoulement régulier du minerai,
il est
nécessaire de faire varier l'inclinaison :de la sole : forte clans la partie haute, où la .masse est encore humide, compacte, l'inclinaison .peut:être Moindre dans la partie inférieure,
le tout se trouve:à l'état pulvérulent.
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semaine quand on veut obtenir un grillage :à :peu près tomplet. -Dans quelques usines, .à11Nleuberg par exemple, le four Moser ne
sert pas seulement pour les menus, mais aussi
'peur le igros; :dans ce cas, itout lespace entre la :sole ettia votite est rempli par le minerai. Mais alors, il n'est guère possible de produire plus _de .35 tonnes de gros bien grillL-four
suédois de Danemora, zchauffé avec lesgaz des