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FABRICATION DE LA FONTE -
hauts fourneaux, est employé dans quelques usines, à lleft, par exemple. Mais ses résultats le rendent peu recommandable. On a dû le modifier par l'adjonction d'une colonne creuse centrale, en briques réfractaires, par laquelle on fait arriver de l'air; jusqu'au moment où l'on a introduit cette modification, il se formait une colonne centrale d.e minerai cru qui ne se modifiait que très-lentement. En introduisant l'air sous pression suivant le système de l'ingénieur Westmann, on atténue en grande partie la mauvaise répartition de la chaleur et des gaz. Mais on obtient une chaleur locale trop élevée, ce qui est un grand inconvénient, car le frittage du minerai, bien loin d'être ici de quelque utilité, rend la réduction plus difficile en diminuant la porosité des fragments. Cet inconvénient n'existe
pas en Suède, où le minerai est du fer oxydulé compacte; là il faut, au contraire, une zone à température élevée pour produire l'éclatement du minerai et la décomposition des sulfates.
3° Grillage au moyen de gaz produits dans des foyers spéciaux. - Dans bien des cas, surtout maintenant que la production des fourneaux augmente, il faut suppléer ms souffleries mues par un moteur hydraulique en employant leur une machine à vapeur. Les gaz du fourneau trouvent emploi dans le chauffage de ces chaudières, et il n'en reste pas une quantité suffisante, au moins à certaines époques, pour griller le minerai. Il faut brûler du combustible spé-de cialement en vue du grillage ; tant qu'on a des déchets charbon de bois, on peut employer les fourneaux à cuve. Mais plutôt que de mélanger des lignites ou des tourbes cendreuses et impures au minerai pur, mieux vaut brûler le combustible sur grille, et ne conduire que des gaz brûlés dans la masse du minerai. Tel est le principe des anciens fours de Vordernberg, côté (h, cuve verticale avec grilles latérales de chaque
EN STYRIE ET EN CARINTHIE.
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2, 3, Pl. XII), et des fours Moser modifiés ou fours à réverbère, à soles inclinées et grilles latérales. Ces derniers fours sont employés à Fridau , comme appareils de secours. La consommation est relativement forte, car il s'échappe beaucoup de gaz non brûlés. La véritable solution serait un gazogène, et, à l'entrée du four, une chambre de combustion assez resserrée et à température assez élevée pour qu'il ne puisse s'en échapper que des gaz brûlés. Profils des hauts fourneaux au charbon de bois. Lits de fusion. Consommations.
Nous avons vu ci-dessus le mode de construction des fourneaux, les matériaux avec lesquels ils sont bâtis ; nous avons passé en revue les différents appareils qui sont venus successivement se grouper autour d'un fourneau poui assurer la régularité de sa marche et amener une économie de plus en plus grande dans les consommations de combustibles. Allons plus avant, et voyons les profils des cuves ellesmêmes et les compositions des lits de fusion dans les différents groupes d'usines.
Notons, avant tout, qu'on se propose presque uniquement la fabrication d'une fonte blanche rayonnée. Un simple coup d'oeil sur les planches qui accompagnent cette note montre qu'un profil unique, très-simple, est Presque universellement adopté. Deux troncs de cône reposant l'un sur l'autre par leur grande base, avec interposition, dans certains cas, d'une partie cylindrique plus ou moins haute, tel est le profil le Plus habituel (Pl. XI et XII). Le
ventre est situé au tiers de la hauteur totale.
n'existe
Il
pas de creuset ni d'ouvrage proprement dits. Le Profil est élancé, quelquefois presque cylindrique. Ce sont la les conditions les plus favorables à la descente régulière TOME IX, 1876.
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