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DANS DES SUBSTANCES CRISTALLISÉES.
EXPLICATION DES PHÉNOMÈNES OPTIQUES ANOMAUX
vergente suffit à montrer quelle en est la nature, et l'on
Ferrocyanure de potassium.
M. Wyrouboff, dans un très-intéressant travail sur les cyanoferrures (*), a le premier débrouillé ce que la cristal. lisation de ce sel présente d'anomal, et j'ai vérifié, avant de les connaître, toutes les observations de ce savant. Les cristaux de prussiate jaune se présentent ordinairement sous la forme de tables carrées, biselées sur les arêtes et possédant un clivage très-facile parallèlement à la surface des tables. Tous les cristallographes avaient assigné à ces cristaux la symétrie quadratique. M. Wyrouboff ne leur reconnaît que la symétrie clinorhombique, mais la forme primitive est bien voisine du prisme carré, car d'après les observations goniométriques de M.Wyrouboff, le prisme clinorhombique serait défini par les données suivantes ph' = 89°27' a : b: C = 0 ,401 :
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n'a qu'à provoquer le cliVage pour obtenir une lame à peu près homogène sur laquelle on constate aisément que la ligne d'extinction fait avec la diagonale un angle de i5 en-
viron. A la lumière convergente, on voit alors de trèsbelles lemniscates ; l'angle des axes est, d'après les mesures de M. Wyrouboff, de 112° 5o' environ dans l'huile. La dispersion est très-faible avec p > y.
Si l'on examine maintenant les phénomènes optiques présentés par le plus grand nombre des lames, on sera frappé de leur infinie variété. Il est difficile de trouver deux lames identiques, et le plus souvent une même lame montre, dans ses diverses plages, les apparences les plus dissemblables et les variations les plus grandes dans l'orientation des lignes d'extinction et dans l'ouverture des axes optiques.
- 0,395.
Les lemniscates montrent généralement une
pris en quelque sorte la peine de réaliser sous nos yeux les combinaisons des lames de mica de Norremberg
assez faible dispersion des axes, avec des couleurs ternes où le bleu violet domine ; dans certaines plages, au contraire, les axes rouges et les axes bleus se trouvent dans des plans rectangulaires entre eux. Certaines lames paraissent, à la lumière parallèle, formées assez régulièrement de quatre secteurs limités par les deux diagonales du carré. Deux d'entre eux, opposés par le centre, ont le plan des axes à 58° environ d'un côté; dans les deux autres secteurs le plan des axes est rectangulaire. Je n'ai pas besoin de faire remarquer que tous les phénomènes observés sont prévus par la théorie que j'ai don-
et de Reusch. En effet, il arrive que les lames
née précédemment.
Les observations optiques permettent seules de se prononcer nettement sur la nature de la symétrie ; mais elles présentent des anomalies si étranges que M. Des Cloizeaux, en les rapportant, persiste, quoique avec doute, à main-
tenir le prussiate jaune dans le système
quadratique. M. Wyrouboff a montré que ces phénomènes optiques anormaux s'expliquent par la superposition de lames croisées.
Le cas est souvent des plus simples, et la nature a
de
clivage du ferrocyanure sont homogènes dans toute leur étendue, et que la complication des phénomènes optiques ne provient que de la superposition à angle droit des lamelles successives. Dans ce cas, un simple coup d'oeil sur les courbes développées dans la lumière con(*) Annales de physique el de chimie,
série, 8, 16 et 17, 1869.
Apophyllite.
L'apophyllite est une des substances dont les propriétés optiques ont le plus excité l'étonnement. Signalées pour la première fois par Brewster (*), qui a particulièrement exa(1 Transaction of the Royal .Society of Etlinburgh, vol. IX, 1823, p. 317 et suiv.